L’acte créateur est le moment du faire, or que nous demande cette action singulière ?
Cours : L’acte créateur est le moment du faire, or que nous demande cette action singulière ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gllrjulia • 25 Septembre 2016 • Cours • 589 Mots (3 Pages) • 680 Vues
L’acte créateur est le moment du faire, or que nous demande cette action singulière ?
Créer est-il un acte libre ? Si il suffit de créer sommes-nous tous des artistes ?
Créer serait l’action faisant advenir de l’être à partir du néant, produire et former un être qui n’existait pas auparavant. Qu’est ce qui pourrait freiner la création? La liberté est perçue dans ce cas présent comme une indépendance intérieure, un état de l’être qui jugerait ou agirait consciemment en référence à la vérité ou à la raison. Ainsi, pour que la création soit libre, la liberté doit être vu comme une indépendance intérieure qui s’opposerait à l’ignorance. Ainsi créer nécessiterait-t’il un apprentissage pouvant être un frein à la liberté de l’acte? L’action « créer » semble à priori libre. Toutefois, la création dans certains domaines exigent un certain savoir-faire, une technique. Ainsi, la création d’un artisan ne pourra être reproduite par un homme n’ayant connu une formation. Toutefois, cela n’empêche pas l’homme ignorant de tenter sa propre création. Créer serait donc un acte libre qui ne nécessiterait pas d’apprentissage. On parle de création dans les domaines où il ne s’agit que de la production d’un objet nouveau, mais avec des matières préexistantes. C’est en particulier le cas dans le domaine artistique. Cette notion de « création artistique » correspond aux ambitions de certains peintres ou écrivain et prend en charge ce qui parait par l’inspiration. L’acte de créer serait-il relier inévitablement à l’art? Le latin ars et le grec teknê sont à l’origine du terme moderne. Ces mots désignaient toutes les activités qui résultent d’une aptitude non innée, mais acquise par un apprentissage approprié en vue d’une science, d’une technique d’un métier. Toutefois, le sens le plus fréquent relève plus de l’esthétique. Ainsi, l’art apparait comme un domaine particulier de la pratique humaine, qui participe aussi bien du ludique que de la recherche intellectualisée. Si l’art est perçu comme à la recherche du beau, alors il ne suffit pas de créer pour être artiste. De même, si l’art s’explique par la possession d’une maîtrise, l’acte de créer n’est pas assez pour se désigner comme artiste. Ainsi, se définir comme artiste/artisan est beaucoup plus complexe que de raisonner : je crée donc je suis artiste.
Si l’art d’une discipline c’est avant tout sa maîtrise tout comme l’art culinaire semble montrer une dextérité de geste et la connaissance des saveurs, qui peut être qualifié de la sorte ?
Si l’art d’une discipline se définit principalement par la possession d’une certaine maitrise, alors, un artiste est un être de savoir. De fait, si l’art est une technique, un savoir-faire, il suppose l’apprentissage d’un certain nombre de règles, de procédés et de méthode ainsi que la possession d’une habileté. Au sens de l’artisanat, l’art pourrait se réduire à une pratique sans idée. A la différence de l’activité artistique dont la finalité esthétique est désintéressée, la technique vise l’utilité et l’efficacité. Ce savoir-faire peut dériver soit de l’expérience et de l’imitation, soit de la connaissance de règles d’action
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