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La structure sociale au cours du XXème siècle

Dissertation : La structure sociale au cours du XXème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2022  •  Dissertation  •  727 Mots (3 Pages)  •  328 Vues

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Plan détaillé Chapitre 4 La structure sociale : partie 1,1 rédigée

        Au cours du XXème siècle et plus spécifiquement dans sa seconde moitié, la société française, à l'instar de celle de tous les pays développés, connaît d'importantes transformations structurelles. Il en résulte une certaine remise en question de l'intérêt du concept de classe sociale.(ANNONCE DU 1) Les frontières de classe paraissent perdre de leur sens, puisque l'on assiste simultanément à une réduction des distances interclasses et une croissance des distances intraclasses. (ANNONCE SOUS PARTIE a)  Par ailleurs, la possibilité d'utiliser d'autres critères de classement que l'origine sociale, à l'image du genre, mais aussi le processus séculaire d'individualisation tendent à rendre obsolète la hiérarchisation traditionnelle des individus et groupes en classes. (ANNONCE SOUS PARTIE b)

        La pertinence du concept de classe sociale réside dans sa capacité à établir des frontières nettes entre groupes inégalement dotés en ressources, que celles-ci soient économiques, sociales, politiques ou culturelles. Or, les mutations récentes de la société française rendent ces limites floues, poreuses.

D'une part, les distances interclasses se réduisent. Lors des Trente Glorieuses, la massification scolaire ainsi que la hausse globale des revenus déclenchent une convergence des niveaux et modes de vie. Les conditions de logement s'améliorent, c'est l'ère de la consommation de masse. Ainsi, Xavier Molénat met-il en exergue dans son article « Les classes moyennes » issu du numéro 188 de Sciences Humaines de décembre 2007 (doc 1), ce processus de moyennisation, objet d'étude d'Henri MENDRAS dans La Seconde Révolution française (lignes 1-3). « Avec la disparition de la société paysanne traditionnelle, l' « embourgeoisement des ouvriers », qui représente une part décroissante de la population active, et le gonflement d'une vaste classe moyenne, on ne peut plus, selon lui, représenter la société sous la forme classique d'une pyramide » (lignes 3-5). Mendras propose alors de figurer la société française comme une toupie, la partie centrale correspondant aux catégories numériquement les plus nombreuses, désignées par l'auteur comme les constellations centrale et populaire ( lignes 9-12). Des catégories sociales autrefois nettement disjointes se rapprochent et disposent de pratiques culturelles et de consommation communes. Les taux d'équipement en téléphone portable ou encore en micro-ordinateur croissent de manière marquée entre la fin des années 1990 et aujourd'hui, et les différences entre catégories s'effacent peu à peu. En 1997, les cadres sont par exemple 32,2% à posséder un téléphone portable, un taux de l'ordre du triple comparé à celui des ouvriers. En 2016, toutes les catégories actives disposent de taux d'équipement supérieurs à 90%, avec un écart de 0,5 point seulement entre cadres et ouvriers. La pratique du barbecue est également un bon exemple de la convergence des styles de vie,  « lancée par la constellation centrale et adoptée par tous, même si les modalités de cette pratique varient » (lignes 14-16). Si les individus et groupes se ressemblent de plus en plus, à quoi bon délimiter artificiellement des classes sociales ?

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