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La morale : le désir

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Par   •  22 Février 2019  •  Cours  •  5 073 Mots (21 Pages)  •  598 Vues

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II.               La Morale : le désir

 

1.         Introduction au champ de problème

 

I.                    Faut-il distinguer la morale et l’éthique ?

 

Dans la langue français : morale équivaut éthique

1.          Etymologie : l’un peut être utilisé pour l’autre

-         Morale, « mores », latin = mœurs, conduite, comportement

-         Etique, « ethos », grec = même sens que « mores » en latin

à science des comportements animaliers dans leur milieu naturel

On peut donc être autorisés à parler indistinctement de la morale et de l’éthique

 (ex : protestante, médicale,…)

 

2.          On peut aussi distinguer les deux pour les besoins de la réflexions :

-         Certains appelle morale des principes ou valeurs qui valent universellement

-         Et éthique, les règles et/ou principes qui ne valent que régionalement (groupe social, profession, peuple, religion, un groupe déterminé)

On parle ainsi, plutôt d’étique protestante, et de l’éthique des avocat, voir médicale.

Certain appelle morale la prescription dogmatique de principes ou valeurs relatives au bien, au  juste auxquelles on doit se soumettre sans discuter.

Alors que l’éthique se veut plutôt la réflexion, la discussion toujours ouvertes sur les règles et les principes qui doivent encadré une pratique et ce quelque soit le domaine.

Autant la morale impose, autant l’éthique discute, débat de ce qui doit se faire ou non.

« L’éthique relève définitivement de la philosophie », J. Bernard, La Bioéthique

 

à Raison pour laquelle en médecine on parle d’éthique médicale, ou de comité d’éthique ou du comité consultatif national d’éthique (CCNE, crée par Mitterrand en 1981, composé de scientifiques, juristes, philosophes, représentants des religions, etc. )

 

 

II.                 La morale comme ensemble de prescriptions à assouvir une vie en commun juste et harmonieuse

 

« La morale serait plutôt un ensemble de prescriptions destinées à assurer une vie en commun juste et harmonieuse ; par exemple : il ne faut pas tuer, il ne faut pas voler, etc. »,

 

Défini la morale par :

·         Sa finalité de la morale

·         Et son contenu

= ensemble de principes, règles, lois, valeurs en vigueur dans une société déterminant le bien, le mal, le juste et l’injuste, finalement ce qu’on a le droit ou non de faire face à autrui

1.      La morale n’a de sens que par rapport à l’existence sociale des individus

L’autre existe est de surcroit mon semblable (alter-ego).

La morale, permet aux individus de vivre dans le respect des uns et des autres, càd ne jamais porter atteinte à son respect, sa dignité et son statut de personne.

 

2.      Il convient donc de distinguer deux formes de droit :

-         La loi morale ≠ loi positive

-         Le droit moral ≠ droit positif

S’il existe une loi morale, un droit morale qui ne s’aurait se confondre avec le droit positif se pose alors la question de l’origine et du fondement de la loi morale et du droit morale.

Si nous ne sommes pas en peine de déterminer le fondement du droit et de la loi positive, il y a présence d’un législateur de fait ou de droit à l’intérieur d’une société, plus complexe est le fondement de la loi morale.

·         Ce fondement est-il à rechercher dans un principe transcendant ou divin ?

à Dieu source de toutes morales, de loi morale

 

·         Raisonnement de l’homme induit par l’expérience, fondement rationnel et humain

Commandements de la raison pratique en nous (Kant) ou une entière responsabilité de l’homme (Sartre)

 

·         Faut-il lui attribuer un fondement purement empirique, induis de l’expérience et de qui est bon ou non pour la vie en société dans le respect d’autrui ?

 

Le stoïcisme, une morale ou éthique du bonheur

 

è Le stoïcisme et l’épicurisme, doctrines contemporaines d’origine grec (3eme sc av J.-C)

 

è 3 stoïciens romains au programme :

-         Sénèque

-         Epictète

-         Marc Aurèle  

è Il y a plusieurs type de stoïcisme, au fur et à mesure du temps les interprétations évolues.

è Points communs entre stoïcismes à physique

 

 

La physique et la logique ne sont pas cultiver pour elle-même, mais en vu de l’éthique.

è L’étique ?

-         conduite du bien vivre

-         bonheur, bien vivre

 

Le mot d’ordre : Vivre en conformité avec la nature, consentie à ce qui est.

 

La physique* stoïcienne

 

(*) La connaissance de la nature ou du cosmos** (Epictète)  

(**) sens large = Monde (naturel, social, historique, humain,…)

 

Quelle conception se font-ils du monde ?

·         Il n’y a qu’un seul monde géocentré

·         Le monde est un tout ordinaire et structuré

...

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