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La justice doit être violente ?

Dissertation : La justice doit être violente ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2019  •  Dissertation  •  1 059 Mots (5 Pages)  •  670 Vues

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Un débat philosophique va naître autour de la question de la justice et de la violence. Une partie des philosophes refusent la violence au nom des individus pour que la justice puisse être établie dans un cadre apaisé, comme Alain ou Kant. Mais au contraire certains philosophes pensent que la violence peut permettre l’avancée de la société et de sa justice. Mais alors, est-ce que la justice doit être violente ? Pour cette question, il serait intéressant d’étudier en première partie en quoi il faut que la justice soit neutre. En seconde partie, il serait intéressant de comprendre pourquoi la justice n’est pas assez efficace sans violence.

I/ La justice doit être neutre

Argument 1 : Le mot « justice » vient du latin et signifie « conforme aux droits ». Ce qui est « droit », c’est ce qui est juste, et donc c’est ce qui est conforme à la loi sociale. La loi sociale est générale et indique ce qui est interdit et permis. En effet, la loi s’applique pour créer un « vivre-ensemble » dans le but de créer une collectivité. Pour la loi, la violence n’est pas juste, elle est interdite. La justice ne doit alors pas employer la violence pour sanctionner, car sinon la justice se contredirait et serait elle-même injuste.

Exemple : La peine de mort serait injuste contre quelqu’un qui a utilisé la violence dans le but de se défendre, se sauver, comme Jacqueline Sauvage qui a tué son mari violent, qui abusait d’elle et de ses enfants, dans le but de se sauver.

Argument 2 :

La violence peut se caractériser, premièrement, par une vengeance individuelle, et deuxièmement par une vengeance collective. La vengeance individuelle, la plus courante, est arbitraire car elle provient d’une blessure de son amour-propre, son égo, par la personne visée. On ressent alors des passions négatives contre cette personne, et on va utiliser la violence pour se faire justice.

Le cas de la vengeance collective, ou vendetta, repose sur les liens de reconnaissance et de protection (liens de sang…). Dans cette vengeance, les liens qu’un individu peut avoir sont plus importants que la justice, la collectivité. On peut d’ailleurs parler d’une solidarité mécanique, où la conscience collective prime avant la conscience individuelle. Dans ce cas, la justice est coercitive. Il n’y a pas d’institution pour régler les conflits. L’individu qui ne respecte pas les valeurs et les normes du groupe est immédiatement puni, il doit souffrir du mal qu’il a fait au groupe (selon Durkheim, le sociologue français du XIXième).

Aussi, lorsque l’on veut se venger, il y a toujours un surplus de violence, qui va venir amplifier ce phénomène et qui peut créer une spirale infinie de vengeance.

Cependant, la justice doit être impartiale, objective (car la passion ne doit pas prendre part). Par conséquent, la loi ne doit pas être violente et ne doit pas participer à cette amplification de la violence.

Exemple : D’après Roberto Saviano, l’écrivain de « Gomorra » qui appartenait à la mafia napolitaine, l’univers mafieux est dominé par la violence dans le cadre d’intérêts personnels. Un mafieux veut le pouvoir, il va alors écraser ses concurrents en payant des gangsters. À cette attaque, le clan rival attaqué va se venger, toujours plus violemment que l’attaque subit. Il va alors y avoir une guerre entre les deux rivaux qui va durer jusqu’à la chute du clan rival.

Et

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