La conscience fait elle de l'homme une exception ?

Méthodologie : correction entière du DM sur « La conscience fait elle de l’homme une exception ? »

• Attention pas de référence ni de citation en introduction
• Amorce, je vais à la ligne, je ne saute pas de ligne
• Une phrase = une idée
• Développement = 3 parties
• Attention à la ponctuation et à l’écriture
• Eviter les phrases trop longues rhétoriques
• Ne pas perdre de vu la question

Enjeux soulevé 🡪 l’homme est un être vivant mais le faite d’avoir conscience et connaissance de cette réalité, il est déjà hors norme car tous les êtres vivants n’ont pas conscience qu’ils vivent. Parce qu’il a la faculté de penser, l’homme alors n’a plus sa place parmi les autres êtres vivants, car il est le seul à faire preuve de lucidité face à son existence. C’est pourquoi il demeure l’exemple même d’autonomie pour mener à bien son existence et lui donner une valeur.

Dans un premier temps il s’agit de saisir d’abord que l’homme est avant tout un être vivant et que souvent cette vérité le blesse. Néanmoins, dans une seconde partie, nous verrons que l’homme reste un être vivant à part car il est le seul à exercer son libre arbitre. Dans une troisième partie, il va affirmer pleinement que son bonheur est bien de lui.  

1ère grande partie :

L’homme est d’abord un être vivant, il n’est donc pas hors norme, il n’est pas extraordinaire, il ne se distingue pas des autres vivants. L’homme est doté de la conscience immédiate comme tout les autres êtres vivants. L’homme est alors dans le monde, comme tout être vivant. Il est présent avec sa perception : il sent, il voit, il entend, ses sens sont mobilisés, l’homme alors ne se distingue pas des autres, il a une conscience immédiate de son environnement, de son milieu naturel. L’homme a des besoins comme tout être vivant, en cela donc il n’est pas différent des autres êtres vivants, il vit et occupe son environnement.

Cependant, l’homme lui est doté de la conscience réfléchie, ce retour réflexif est alors un pouvoir qui le rend particulier. Il a conscience d’avoir conscience, c’est une vérité absolue, inébranlable. Cette connaissance alors de lui conférée par la conscience d’avoir conscience lui signifie une autre valeur de sa vie. Ainsi il ne fait pas que vivre, il existe. Autrement dit, il vit comme tout être vivant mais en plus il a une connaissance de ses besoins qu’il peut transformer en désir. En cela, l’homme alors devient un être vivant mais doué d’une connaissance de son existence et de lui-même qu’aucun animal n’a.

2ème grande partie :

L’homme alors déploie toutes ses capacités d’être pensant car il se connaît existant.

Il est capable de faire des choix, pour cela il s’engage, il assume des décisions qu’il prend. En cela, il est autonome, différent d’un être vivant qui lui est guidé par l’instinct. Il apprend, l’homme, et exerce son libre arbitre. Alors que l’animal est dressé à des automatismes, l’homme apprend. Il est un « je », il se désigne comme un être pensant lui-même, qui se pense, il a un statut d’être moral, il est donc responsable. L’animal ne l’est pas responsable. Il est une personne et non un objet, irremplaçable et valeur absolue « Kant ».  

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