La conscience et la connaissance de soi
Dissertation : La conscience et la connaissance de soi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RoyalGuns KALOU • 11 Novembre 2021 • Dissertation • 1 232 Mots (5 Pages) • 481 Vues
SUJET : L'étude de la conscience permet-elle de savoir ce que nous sommes ?
Problème reformulé : La conscience de sois est-elle synonyme de connaissance de sois
Plan :
- La conscience rend possible la connaissance de sois
- Le besoin de se connaître sois-même, une condition essentielle
- « Je pense donc je suis » , la conscience = la pensée
- La conscience ne favorise pas une connaissance de sois objective ( difficulté de l'introspection )
- Est ce que l'on se connait entièrement
- Les perceptions inconsciente
- Sincérité et mauvaise fois, les illusions de l'amour-propre
- L'identité personnelle ????
Rédaction :
- I (a)
Personne ne semble mieux placé que soi-même pour se connaître, pourtant que ce soit par des expériences, par le regard d’autrui ou par le récit de ses origines, on cherche toujours à saisir une partie de soi qui pourrait échapper. On aspire tous à savoir qui on est. Il semble que ce soit la condition essentielle pour mener une existence sensée et cohérente. En l'absence de cette connaissance, je cours le risque de m'égarer, de faire des projets ou de tenir des discours dans lesquels demain je ne me reconnaîtrai plus. Ne pas se connaître ou se faire des illusions sur soi conduit inévitablement à l'échec. Nous pouvons cité Socrate par exemple qui base sa philosophie sur la rupture de l'explication mythologique et sur une envie de comprendre le monde rationnellement et logiquement. Cependant pour connaître quelque chose il faut déjà avoir conscience de son ignorance, et cela est la première chose que l'on sait de sois. D'où la devise de ce dernier « Connais-toi toi-même. » Cette idée désigne en réalité la mise le besoin de rester à sa place par rapport aux dieux grecs. Il s’agissait pour les hommes de ne pas dépasser leurs limites d’humains. La connaissance de soi est ici est une condition de la sagesse. Cependant Socrate n'est pas le seul philosophe à avoir une théorie sur le rapport entre conscience et connaissance.
- I (b)
En effet, c'est Descartes au XVIIe siècle qui invente la notion moderne de conscience. Après avoir mis en doute toutes ses connaissances, il affirme l'évidence de sa propre existence, dont témoigne la conscience qu'il a de soi. Descartes se propose de rejeter comme absolument faux, tout ce en quoi il pourrai imaginer le moindre doute. Ce dernier va même jusqu'à inventer ce qu'il appel « un malin génie », une sorte de force supérieure qui serais là pour le tromper. Du coup Descartes va rentrer dans un doute qu'on appel « doute méthodique » où il va douter d'absolument tout. Il fait cela car il veut reconstruire son savoir sur des fondements dont il est absolument sûr. Il veut trouver une certitude. En effet dans son œuvre Méditations métaphysiques II Descartes remets en doute l'idée même qu'il ait un corps, car il n'en n'a aucune preuve. Il parvient à la conclusion que la pensé est le seul attribut qu'il lui convient « elle seule ne peut être détachée de moi ». Descartes formule donc la proposition suivante « Je suis, j'existe ». Autrement dit, pour que le doute soit possible, il faut nécessairement un sujet qui doute : le doute suppose, en effet, la pensée, laquelle suppose à son tour un sujet pensant. Descartes parvient ainsi à une première vérité, à un premier fondement, le « cogito », à partir duquel il va pouvoir établir les principes de sa philosophie.
Cependant cela la ne suffit pas à nous faire connaître « ce que nous sommes » mais seulement à savoir « que nous sommes ». Pourtant, la conscience est aussi une perception de ce que l'on vie et de ce que cela suscite en nous, des pensées, des désirs, des émotions... Il suffirait donc que l'on s'observe sois-même pour pouvoir s'analyser et se comprendre.
- II (a)
Cependant la conscience ne favorise pas forcement une connaissance de sois objective, l'on introduit l'idée de la difficulté de l'introspection. En effet grâce à la conscience, l'homme dispose d'une faculté qui lui permet d'avoir connaissance de toute son activité intellectuelle. Il s'agit, selon Descartes, d'une sorte de connaissance, qui concerne la psychologie de sois même. L'âme, selon la théorie de Descartes, est transparente à elle-même, puisque toute activité psychique devrait être consciente. Ainsi, il ne devrait demeurer aucune zone d'ombre. Par conséquent, le sujet doit pouvoir se connaître lui-même. Donc si tout cela est vrai, il serait en théorie possible de se livrer à un psychologie à la première personne, ou à ce qu'on appelle introspection, à savoir: « la connaissance de soi par soi ». Mais s'agit-il d'une véritable connaissance? Chacun fait l'expérience de la difficulté de se connaître soi-même. On observe souvent que les autres se trompent sur leur propre personne: une personne peut avoir une mauvaise image de lui-même alors que ses qualités devraient lui donner confiance, un autre à l'inverse s'estime meilleur que ses capacités ne devraient lui autoriser. Est ce que l'on est vraiment ce que l'on pense être, ou est ce qu'il y a une partie de notre conscience que nous ne connaissons pas.
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