La conscience de soi est solitaire
Analyse sectorielle : La conscience de soi est solitaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Avigael • 22 Septembre 2016 • Analyse sectorielle • 954 Mots (4 Pages) • 1 828 Vues
1/La conscience de soi est solitaire
2/Autrui est nécessaire à la reconnaissance de soi
3/La conscience de soi et autrui supposent une relation
2/Autrui est nécessaire à la reconnaissance de soi
Je dois nécessairement avoir recours à autrui pour me construire en tant que sujet. En effet, l’homme ne vit jamais isolé : il appartient à la société qui l’entoure et il se construit avec sa famille et ses amis. Par conséquent, la présence d’autrui suggère bien une nécessité dans l’existence de l’homme. La célèbre histoire de Robinson Crusoé démontre que même l’homme isolé a besoin de ses semblables. Robinson Crusoé se retrouve seul sur une île déserte mais cherche a tout prix un moyen de se forger une altérité. Il écrit alors un journal et suit les habitudes de l’Angleterre en se reposant le dimanche (jour consacré a Dieu). Ceci marque la dépendance de l’homme au système social et à l’altérité. Il serait donc impossible de rester dans un monde prive d’altérité, l’homme se dégraderait et finirait par perdre son identité. Ce qui nous amène à penser, comme nous le rappelle Aristote dans la Politique que « l’homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain, et il est comme celui qui est injurié en ces termes par Homère : sans lignage, sans loi, sans foyer.” » Ainsi, selon Aristote, celui qui est isolé ne peut être qu’un humain dégradé ou un dieu mais il n’est certainement pas un homme.
Je ne suis donc rien sans les autres. Je dois pour développer mon intelligence et mes sentiments, et aussi pour subvenir à mes besoins avoir recours à autrui. Seul au monde je ne suis rien, (Vous allez trop vite, la nécessité de l’éducation doit être introduite)c’est pourquoi l’éducation est quelque chose de primordiale(Mais si autrui semble indispensable dans la conscience de soi, nous avons besoin d’aller plus en avant quant au rôle qu’il joue dans la constitution de ce que nous sommes. Selon quelles modalités cette conscience de soi est-elle possible ? Car Autrui peut consituer cette conscience aussi bien négativement que positivement. Cette constituion peut en effet être libératice, à travers l’éducation, comme apparaître comme aliénante) . Dès mon plus jeune âge, j’apprends les normes et les valeurs de la société. L’emploi du « je » pour l’enfant marque alors une prise de conscience de sa conscience de soi et du monde qui l’entoure. L’enfant entame alors le processus de différenciation. Ainsi la production de formes linguistiques serait un signe clair que l’enfant franchit une étape importante vers autrui.(Bien)
La présence d’autrui est dès lors indispensable pour se construire soi-même. (Là vous introduisez un autre problème, donc allez à la ligne : même s’il s’agit de la même partie il s’agit d’une autre idée )Suis-je réellement comme autrui me voit ? L’image qu’il me renvoie de moi-même (c’est à dire son regard d’autrui) m’aide à me connaître moi-même. L’autrui est le miroir de notre conscience : « L’autre est indispensable à mon existence aussi bien qu’à la reconnaissance que j’ai de moi ». Cette citation de Sartre dans L’Etre et le Néant révèle que la façon dont autrui me perçoit me permet de façonner la conscience de ce que je suis et que j’ai de moi-même. Dans ces circonstances l’ami semble incarner la personne privilégiée de cette connaissance de soi par l’autre. Etant donné que l’ami joue le rôle « d’alter ego », il semble être celui qui nous aide le mieux à nous connaître nous-même car il nous connaît parfaitement et nous donne son entière confiance. Aristote définit par ailleurs l’ami ainsi : « Par conséquent, à la façon dont nous regardons dans un miroir quand nous voulons voir notre visage, quand nous voulons apprendre à nous connaître, c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu'un ami est un autre soi même. » (bien)
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