La condition humaine Sartre/Bergson : conscience, temporalité et existence (et liberté)
Commentaire d'oeuvre : La condition humaine Sartre/Bergson : conscience, temporalité et existence (et liberté). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rdjejce • 14 Novembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 646 Mots (3 Pages) • 548 Vues
Cour de philo 28/09/2021
a) la condition humaine Sartre/Bergson : conscience, temporalité et existence (et liberté)
-l'angoisse c’est la conscience de notre liberté (Sartre)
-phénoménologie= manière d’analyser les phénomènes de la conscience
-la peur n’est pas la même chose que l’angoisse, plus proche du vertige, de la peur du vide, néant, néant creusé par la liberté : que faire, sachant qu'on ne peut jamis savoir si notre choix et le bon ; pourtant, il faudra en assumer la responsabilité
Texte de Bergson : définition de la conscience
-la conscience c’est d’abord le fait de retenir ce qui est passé/ d'abord la mémoire
-ce qui donne une continuité au moi c’est la mémoire
-cette continuité du moi est donc assurée par la mémoire
-si la personne d’hier est la même qu'aujourd'hui c’est parce qu'elle se souvient de ce qu’elle a fait hier
-personne morale et juridique : théorie de Locke, problème de la prescription de certains crimes/délits (actualité)
-une personne est donc la même à partir du moment où elle se souvient d’elle-même dans le temps ; on ne peut la punir que si elle se souvient d'avoir agi
-”l'attention est une attente” -> non seulement je fais attention à ce qui se passe maintenant mais je m’ouvre aussi à ce qui peut arriver
-j’agis en vue du futur/ de ce qui va se passer
-telos = fin dans le sens de finalité
-le telos des telos (Souverain Bien) c’est le bonheur
-percevoir dans le présent c’est toujours s’attendre à ce qui va arriver dans le futur mais aussi en fonction d’un telos
-“temps peut être a la rigueur conçu mais jamais perçu” -> intuition sensible et concept
-“on ne perçoit pas le temps, on perçoit une épaisseur de durée ”
-“sur ce passé nous sommes appuyés, sur notre avenir nous sommes penchés: s’appuyer et se pencher ainsi est le propre d’un être conscient.”
-pourquoi doit on s’appuyer sur son passé ? pour faire un choix
-renvoi à la condition humaine -> distinction entre l’homme et l’animal
Autre extrait : l'Evolution créatrice
Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle : conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrivera sans doute à les élargir par son initiative individuelle ; mais il n'échappe à l'automatisme que pour un instant, juste le temps de créer un automatisme nouveau : les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ; en tirant sur sa chaîne il ne réussit qu'à l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaîne. Chez l'homme, et chez l'homme seulement, elle se libère.
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