La Métaphysique, Aristote

Aristote

Chapitre : Vérité

Œuvre : la Métaphysique

Thèse : La philosophie est une fille de l’étonnement :

(* Aristote est un célèbre philosophe et naturaliste grec. Il a fourni de nombreux traités scientifiques et certaines de ses observations sont d’une réelle justesse et dénotent un esprit logique remarquable. 

*Aristote construit une somme de connaissances dans toutes les disciplines, la physique, l’éthique, la rhétorique, la poétique et la métaphysique, basée sur l’observation mais également l’expérimentation.)

Constat : *Il affirme dans Le premier livre de la Métaphysique que chaque homme a un désir naturel de connaître et lorsqu’il ne comprend pas certaines choses, le doute et un questionnement s'éveillent chez lui. Dans ce cas-là, le désir de sortir de cette ignorance, de cette obscurité de l’esprit devient important et pousse l’homme à réfléchir. 

*Dans ce livre, Aristote exprime l’idée selon laquelle « à l’origine de la philosophie est l’étonnement et l’admiration qui conduisent les hommes à la réflexion philosophique » => en effet, cet étonnement ou encore cette admiration se traduit particulièrement comme « un enfant aux premiers jours » et s’émerveille des nouvelles choses qu’il voit ou qui l’entoure.

Argument : 

Et cela mène automatiquement à la question du « pourquoi ? » en recherchant les causes et les principes premiers. 

Thalès, un des premiers philosophes, s'étonne devant l'Univers en se posant la question : "Qu'y a-t-il donc qui persiste à travers tout le changement ? Ce qui persiste est la substance : sub-stare : quelque chose qui se maintient malgré les changements subis. Cette substance serait la première cause métaphysique que la philosophie recherche (elle est spéculative et non expérimentable).

*Pour Aristote, la philosophie n'a pas d'utilité matérielle, elle cherche la vérité pour elle-même et pas pour autre chose. Elle correspond au besoin spirituel de l'homme et de sa raison.

*La philosophie vise non seulement la vérité mais par cette vérité, le bien et le bonheur de l’homme.

Sujets possibles pour Aristote : 

Peut-on tout expliquer ?

Est-il rationnel de désirer la vérité ? 

Cultiver l'esprit, est-ce seulement élargir le savoir ?

Solomon Asch « Le conformisme »

Chapitre : La vérité (la justice)

Thèses :

Nous sommes naturellement influençables, Asch affirme cela grâce à son expérience sur le conformisme.

On teste la soumission de l'individu au groupe. En effet l'homme est un être qui a peur du rejet et de la différence car pour ne pas être rejeté, puni par les siens Il adopte un comportement semblable à celui du groupe, dans le cas contraire il s'expose au danger d'être "différent".

C'est dans le but de démontrer le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu, au sein de la société ou tout simplement au sein d'un groupe, que Solomon mets au point son expérience.

L’EXPERIENCE :

 Solomon Asch réunit un groupe d'étudiants ayant de 17 à 25 ans pour participer à un soi-disant test de vision. Tous les participants étant complices sauf un dont on observe l’indépendance vis-à-vis du comportement des autres membres du groupe.

Il faut, parmi trois propositions, désigner le segment conforme au segment témoin. La réponse étant évidente et très claire. Or, les complices s'accordaient afin de donner de fausses réponses. Et petit à petit, le sujet observé commence à suivre l'opinion des autres et ce même s'il possède les capacités de donner seul la bonne réponse. Allant à l'encontre de leur volonté, dans plus de 30 % des cas les individus se comportaient comme de vrais moutons de Panurge : c'est à dire qu'ils modifiaient leur réponse logique pour qu'elle corresponde à celle du groupe. De plus le pourcentage augmentait d'autant plus si les questions étaient moins évidentes.

À la fin de l'expérience, Asch leur demande la raison de leur abandon soudain de leur avis personnel qui était juste. Deux types de réponses étaient répéter :

Justification de ce conformisme :

-La peur du ridicule (désapprobation sociale)

 -Le doute, l'exclusion sociale, éventuellement une punition sociale

Intérêt : voir l'irrationalité de nos certitudes et de nos affirmations. L'unanimité comme critère de vérité est difficile à admettre.

Sujets possibles :

Suis-je le sujet de mes pensées ? 

L'unanimité est-elle un critère de la vérité ? 

Les autres sont-ils un enfer ? 

Peut-on se fier aux évidences ?

     Faut-il préférer la connaissance à la croyance ?  

Suis-je libre de penser ce que je veux ? 

Reconnaître la vérité, est-ce renoncer à sa liberté de pense

Edgar Morin

Chapitre : La vérité

Œuvre : "Rumeur d'Orléans"

Objectif :  Dans cette œuvre, Morin nous montre qu'on peut être facilement influencé par les rumeurs qu'on prendrait pour réalité.

Cet œuvre examine une propagation d’une rumeur fondée sur aucun fait réel. Cette dernière a énormément influencé l'opinion de la population de cette époque à propos sa vision des juifs

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