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La Culture - cours

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Par   •  10 Février 2018  •  Cours  •  3 441 Mots (14 Pages)  •  616 Vues

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Philosophie

Introduction :

La philosophie apparaît en Grèce au 6ème siècle avec JC. Le logos est la raison, la parole, le discours argumentatif rationnel → c’est le « miracle grec ». La pensée mythologique va être renversée par la pensée rationnelle.

La philosophie → mot → rompre avec le langage courant pour savoir ce que c’est réellement. Pendant cette rupture, on fait déjà de la philosophie (= rompre avec l’ordre de la Doxa (= contre l’opinion)). Etymologie : Philo (= aimer) et Sophia (= le savoir de la sagesse). Les philosophes acceptent de douter et ils ne se font pas payer. La Sophia = savoir utile dans la praxis (= action) → savoir agir → chaque homme vise le bonheur → réflexion sur les règles en vue du bonheur. Le philosophe = celui qui cherche la sagesse en vue d’atteindre le bonheur. Les premiers philosophes sont éthiques. Selon Aristote, la connaissance serait le bonheur. Le philosophe est celui qui cherche à savoir → savoir théorique = Sophia. Le savoir théorique est différent du savoir pratique.

Les philosophes de l’Antiquité, du 6ème siècle av JC sont des physiologues (= « phusios » = nature) → ils réfléchissent sur les phénomènes de la nature, comme Thalès. On caractérise le début de la philosophie avec la mort de Socrate en 399 av JC.

Le mot « philosopher » apparaît pour la première fois dans un ouvrage d’Hérodote. Le mutologos est celui qui raconte des histoires. Les sophistes se tardent à avoir un savoir encyclopédique → leur activité est la sophistique, tandis que penser est l’activité du philosophe (= « c’est le dialogue de l’âme avec elle-même. Elle s’adresse à elle-même des questions et des réponses » Platon). Renée Descartes, philosophe français du 17ème siècle dit que « par la sagesse, on n’entend pas seulement la prudence dans les affaires mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l’homme pourrait savoir. »

Les origines historiques de la philosophie :

La philosophie a commencé dans une petite cité grecque nommée Milet où habitent Thalès, Anaximène, et Anaximandre. Ce sont

Les premiers hommes à avoir apporté la solution par le logos (= la rationalité), et à avoir écarté la mythologie. On passe ensuite à l’écrit (= car pendant la Grèce archaïque, on transmettait le savoir à l’oral), sans être poète mais en écrivant des théories. La Philosophia et l’Historia vont naître. Le but est de trouver une cause inhérente et immanente (= interne au monde), des explications rationnelles. Cela se fait avec des exigences logiques. Les Milésiens (= 3 philosophes) exigent un respect des pensées, d’être rigoureux, qui vient des maths → discipline qui apparaît. La rationalité va toucher tous les domaines. La raison va permettre de délivrer des savoirs et d’organiser la société.

La Culture

Quelle fonction la culture joue-t-elle dans la formation de la réalité humaine ?

L’être humain est du côté des êtres vivants dans le monde de la Nature. Il va se satisfaire des fonctions naturelles. C’est un être naturel qui passe son temps à nier ce qui est rationnel en lui, mais aussi autour de lui → passe son temps à transformer. Tout est façonné par l’homme et tout porte la marque de l’esprit humain. L’aspect intérieur est travaillé, cultivé. L’homme est un être dénaturé → transformation qui fait de lui un être culturel → de l’autre côté, il y a le « monde de l’esprit » (= Hegel) → il est traversé par la pensée humaine, il y a des règles qui régissent notre conduite, notre parole, de tisser des liens sociaux, etc… Dans le monde animal, il y a des lois biologiques qui sont différentes des règles. Lévi-Strauss : « nous savons que nous sommes à l’étage de la culture dès que nous rencontrons la règle ». Dans la culture, on va utiliser des signes pour représenter des choses, des personnes qui ne sont pas présentes.

  1. La culture comme condition d’humanité

La Nature, au sens courant est le milieu de vie qui réunit des êtres naturels. Depuis l’Antiquité, ce milieu est le fruit d’une activité = celle de la nature. Le philosophe du 17ème siècle Spinoza, fait la différence entre le naturé et la naturante → résultat d’une activité. Il y a encore un autre sens à ce terme, la nature de quelque chose → essence (= différent de l’accident) → ensemble de caractéristiques pour définir la chose.

La Culture est le travail de transformation pour pouvoir habiter un endroit. Cultiver c’est transformer la donnée naturelle pour assurer le confort de l’homme. A l’échelle humaine, cela désigne un travail de transformation des données naturelles. Eduquer, c’est transformer l’homme, l’humanité s’acquiert à tous les niveaux. Le deuxième sens du terme est la transformation d’un produit des identités de communautés différentes → diversité culturelle. Le troisième sens est le système complexe qui réunit des coutumes et des règles sociales, des croyances, des techniques, l’organisation sociale, les institutions, etc… → diversité culturelle.

  1. En quoi la Nature s’oppose-t-elle à la culture ?
  1. La Loi naturelle et la règle culturelle

Les lois naturelles sont contraignantes : elles sont biologiques donc un ne peut pas s’y soustraire. Elles sont universelles mais les règles sociales sont relatives. Les règles culturelles, elles, ne sont pas nécessaires, elles sont donc contingentes (= ce qui est mais qui ne peut pas être).

Lévi-Strauss (philosophe ethnologue – anthropologue) : la Nature est ce qui est en nous par hérédité biologique. La Culture est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition externe (= distinction entre nature (= intérieur) et culture (= extérieur)) → pas de comportements pré-culturels : l’humain est essentiellement culturel : besoin des autres pour devenir homme → la culture est un processus pour devenir humain. Dans le monde animal, même si on peut trouver des signes avant-coureurs de culture, il y a un seul infranchissable. Dans les structures élémentaires de parenté : « quand on a montré qu’aucun obstacle anatomique n’interdit au singe d’articuler les sons du langage et même des ensembles syllabiques, on ne peut qu’être frappé par davantage par l’absence irrémédiable du langage » → animal ne parle pas car sa pensée n’est pas en œuvre, il n’est pas en capacité d’abstraction.

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