L'homme est-il naturellement bon ou naturellement mauvais?

L’homme est-il naturellement bon ou naturellement mauvais?

Il existe 3 manières qui pourraient expliquer le fait de posséder certaines compétences morales. La première explique que le nouveau-né vient au monde avec des règles ou normes morales précises : tuer est mal ou bien de ne pas faire souffrir les autres sans raison. Le deuxième point de vue est celui qui explique qu’à notre naissance, notre cerveau ne contiendrait rien : uniquement un processus qui permettrait par la suite d’obtenir les valeurs que l’entourage lui expose. La troisième idée, celle de l’auteur Marc D. Hauser, est que nous naissons avec quelques principes de base et par la suite, c’est l’éducation qui prend le relais d’enseigner aux gens les valeurs. Marc D. Hauser est certain que notre cerveau possède quelque chose qui permettrait aux humains d’assimiler les valeurs morales qui sont respectées dans l’environnement dans lequel ces personnes vivent. De plus, il est conscient des variations interculturelles. Plusieurs cultures nous paraissent barbares. Un bon exemple serait le mariage entre les enfants d’une même famille à l’époque de l’Égypte ancienne. Avoir grandi dans une autre époque avec une autre mentalité, nous empêche de comprendre cela. Alors que pour eux, à cette époque, c’était tout à fait normal que la fille se marie avec son frère. Ils ont vécu dans une société qui leur ont permis ou plutôt qui leur ont appris que cela était la seule façon afin de garder leur sang pur. L’auteur est donc d’accord que l’humain possède certaines valeurs après sa naissance, mais celles-ci peuvent bien modifier au cours de sa vie.

Il est possible que l’auteur Marc D. Hauser possède la même idéologie que Jean-Jacques Rousseau. Selon Rousseau, l’homme à l’état de nature possède certaines valeurs qui sont très limitées, car ne vivant pas dans une communauté, il rassasie seulement ses besoins essentiels. C’est la loi du moindre effort qui est présent dans le quotidien de l’homme. L’humain ne vivrait qu’en satisfaisant ce dont il croit qu’il a besoin. Donc, les humains possèdent, dès leurs naissances certains besoins et des valeurs qui lui permettrait de survivre dans son milieu. Par exemple, il n’aspire pas de faire la guerre, seuls ses besoins primitifs ont de l’importance. Après sa naissance, le bébé ne possède pas les valeurs comme la haine et le fait de vouloir posséder quelque chose. L’exemple donné par Rousseau est que malgré le fait d’être un sauvage, cette personne se détournera du fait de faire du mal aux autres : à un enfant ou bien à un vieillard. Donc, il est possible qu’on puisse avoir dès la naissance une certaine vertu inexplicable. Selon lui, si la vertu était acquise par la raison, alors il y a longtemps que l’humain ne serait plus là.

Cependant, l’idéologie de Marc D. Hauser se rapproche plus de celle de Hanson. Selon Thomas Hobbes, le bon et le mauvais n’existaient pas puisqu’il n’y avait pas de règlements qui permettraient de savoir ce qui était permis et non dans la société. Il faut des lois afin de décider de quel côté on est. Ces lois, ces choses qui permettent aux gens de faire quelque chose ou non sont l’éducation. C’est elle qui influence la vie, le caractère des gens. Elle leur insuffle des valeurs que l’environnement accepte et leur fait connaitre les actes inacceptables. Ces deux auteurs sont en accord tous les deux que l’humain est influencé par la société dans la laquelle elle vit. L’humain est incapable de vivre seul, il a besoin d’au moins une petite communauté pour pouvoir discuter, se protéger des animaux ou des autres personnes. Afin de vivre paisibles dans un endroit rempli de gens qui possèdent différentes mentalités, plusieurs lois sont créées et ce sont elles qui forgent l’avenir, la personnalité de ceux qui s’y soumettent. Selon Hanson, le cerveau est un muscle qui est capable de travailler pendant une longue période de temps jusqu’à ce que le but à atteindre est obtenu. Il absorbe tout ce que l’environnement lui donne et vu que l’humain ne peut vivre que dans une société, il est influencé par les autres. De plus, ces nouvelles idéologies façonnent l’humain en lui accordant de nouveaux horizons et de nouvelles caractéristiques, en changeant même ces valeurs anciennes.

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