L'histoire de la sexualité

Dans cet extrait du tome 1 de « L'Histoire de la sexualité », de Foucault, célèbre philosophe de mai 1968 pour les comparaisons qu'il fait entre le milieu pénitencier et les institutions de la société, ou encore la généalogie de la sexualité qu'il établit. Dans cet extrait il nous interroge sur la relation entre la Liberté et la Vérité et plus implicitement sur le thème du Pouvoir, à savoir le capitalisme et le système néolibéral, à celui de la Sexualité, qui passe dans l'extrait par l'acte de l'aveu de la vérité sous toutes ses formes et dans toutes les instances de la vie du sujet. On se demandera, En quoi l'aveu de la vérité est une impasse à la liberté ? La position de Foucault sur ce sujet est que l'aveu de la vérité asservit l'Homme occidental par le biais du Pouvoir. Nous répondrons dans une première partie sur le fait que le Pouvoir produit l'Homme dans la société par l'acte d'avouer, et dans une seconde partie nous développerons la thèse de Foucault en la transposant à nos jours

Le problème que Foucault pointe, est d'autant plus d'actualité qu'il en est moderne, témoignant de sa véracité pour les raisons que nous allons établir.

Le contexte dans lequel s'inscrit ce problème est celui de l'Occident du XXème siècle, où après la Seconde Guerre Mondiale, le système capitaliste et le modèle néolibéral est devenue la conception économique de la démocratie et du monde libre. Et c'est justement sous la valeur principale de ce contexte à savoir la Liberté que se pose le problème de Foucault. Le modèle économique de la démocratie a sût s'approprier le pouvoir en utilisant les valeurs de la démocratie à leur avantage. Sous cette conception libre du monde, l'Homme occidental s'est affranchi de la répression sur la parole et de la pensée qu'instituaient les systèmes totalitaires tel que l'Allemagne nazie, ou l'URSS, et les religions omniprésentes par le passé et a commencé à tout avouer. « On avoue ses crimes, on avoue ses péchés, on avoue ses pensées et ses désirs, on avoue son passé et ses rêves ». Mais Foucault voit cette libération de la parole comme une ruse, pourquoi ? L'acte d'avouer nécessite un interlocuteur, relation interpersonnelle entre le sujet et celui qui écoute. C'est cet interlocuteur, pouvant être à la fois la femme, le parent, le médecin, ou l'éducateur qui représente le pouvoir en place et qui a pour mission d'approuver ou non le sujet, de le juger. L'Homme occidentale s'est auto-asservi dans un processus originellement libérateur mais profondément répressif au sein du système en place. Ainsi le pouvoir produit, l'Homme dans la société par l'acte d'avouer, nécessitant un interlocuteur, instrumentalisé par le Pouvoir et qui asservit le sujet dans un processus à l'origine, libérateur .

Au final, on aurait pût dire que la thèse de Foucault était, de manière plus générale, une critique de la société basée sur la relation inter-personnelle que nécessite la parole.

Si nous voulons continuer sa critique de la société, il nous faut étendre les techniques de domination moderne du système néolibéral, plus en accord avec le monde de nos jours. Nécessitant ainsi de passer du concept de « biopouvoir » chez Foucault,

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