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L'histoire.

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Par   •  25 Mars 2017  •  Cours  •  2 517 Mots (11 Pages)  •  662 Vues

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Séquence : L’histoire

Période : Trois séances

Ce que nous allons faire durant cette séquence consacrée au vivant.

Problématique de séquence : Qu’est-ce que l’histoire ?

L’histoire peut-elle être une science ?

Sommes-nous prisonniers du passé ?

L’histoire humaine a-t-elle un sens (y a-t-il une finalité à l’œuvre dans l’histoire des hommes ?)

Séance 1 : Définition élémentaire

  • L’histoire désigne l’ensemble des faits passés importants pour un peuple ou pour l’humanité.
  • L’histoire désigne aussi le récit de ces faits, ou la science portant sur ces faits. Le mot histoire vient du grec istoria, « enquête » (titre du livre d’Hérodote, considéré comme le premier historien) : le terme montre bien que l’histoire n’est pas la transcription passive de faits qui se livreraient tout prêts à l’observateur, mais le fruit d’une reconstitution active et nécessairement parcellaire.
  • Pour distinguer, on met parfois un H majuscule pour parler de l’Histoire comme ensemble des faits, succession d’événements.

Distinguer pour comprendre :

  • En tant que science historique, l’histoire s’oppose au mythe, récit religieux qui raconte les origines du monde et les faits fondateurs d’une société. L’histoire, dans sa tentative d’être objective, analyse et compare diverses sources d’information.
  • L’histoire se distingue aussi du témoignage. Le récit par un témoin est un document historique parmi d’autres : il n’est pas, en lui-même, une preuve scientifique.
  • L’histoire se distingue des « faits de tous les jours » : elle ne retient que certains faits, considérés comme significatifs dans l’évolution de la société.
  • On peut distinguer l’Histoire et la préhistoire : L’Histoire commence avec l’invention de l’écriture et la présence de témoignages écrits.

Sommaire

I – La conscience historique        2

II – Objectivité et subjectivité en histoire        4

III - Y a-t-il une finalité à l’œuvre dans l’histoire des hommes ?        6

I – La conscience historique

« L’histoire est la science des hommes dans le temps. L’historien ne pense pas seulement humain : l’atmosphère où la pensée respire naturellement est la catégorie de la durée ». (Marc Bloch)

C’est pourquoi, dit M. Bloch, l’histoire ne devrait pas être définie comme elle le fut traditionnellement : « la science du passé ». Le temps dépasse largement le passé. L’historien comprend le passé par le présent, le présent par le passé, 2 dimensions inséparables de celle de l’avenir.

Donc (selon Sylvain Auroux), le but de l’histoire comme mode de connaissance n’est pas la connaissance du passé mais d’appréhender des objets qui sont des processus

Antoine PROST : « L’histoire, c’est ce que font les historiens » entendant par là que « la discipline nommée histoire n’est pas une essence éternelle mais une réalité elle-même historique (…) portée par des hommes qui se disent historiens et sont reconnus comme tels (…) avant d’être une discipline scientifique, comme elle le prétend et comme elle l’est effectivement jusqu’à un certain point, l’histoire est une pratique sociale. »

Quand commence l’histoire, avec Hérodote au Vème siècle avant JC ou bien au XIXème ?

Ce n’est pas comme dans les sciences dures, où Bachelard parle de « coupure épistémologique » (début chimie avec Lavoisier).

Dans la philo contemporaine (Hussel, Heidegger), le statut du passé n’est pas le statut d’un moment dans le temps, mais celui d’une structure existentielle propre à la vie humaine, un existential (Heidegger).

  1.  Le mode de représentation mythique du passé

Distinction homme-animal concerne la temporalité.

L’homme a conscience du temps, a conscience d’être dans le temps.

La vie de l’animal est un perpétuel présent.

L’homme doit s’il veut survivre résoudre des problèmes technique élémentaires (nourriture du groupe, se défendre des dangers extérieurs). Donc il cherche à s’orienter. Le mythe constitue un véritable système d’orientation, qui permet à chacun de vivre dans un univers sensé et d’y agir.

Mythes des sociétés primitives, transmis oralement, de générations en générations, on ne peut pas leur assigner une origine, ni un auteur. Le mythe est reçu par les vivants comme le récit vrai de leurs origines et de tout leur passé, mais il demeure inconscient.

Quelles sont les conditions pour qu’existe une conscience historienne (l’histoire comme connaissance vraie du passé humain) ?

Il y a 4 conditions

Le positif pour que l’on puisse parler d’histoire, il faut :

  1. Mettre au centre de l’enquête, l’existence profane de l’homme (et non plus des dieux, le sacré, les forces surnaturelles).
  2. Construire un récit cohérent, développé en fonction d’un fil directeur, qui permet d’établir les filiations entre événements.

Mais le négatif :

  1. Il faut aussi, ce que n’ont pas fait les Grecs, considérer le temps comme le milieu universel où les événements se succèdent de manière irréversible. Ce qui implique que la chronologie devienne tout à fait essentielle : sans elle on ne peut atteindre la vérité.
  2. Il faut – pour qu’il y ait histoire – admettre l’idée de nouveauté absolue dans le déroulement du temps.

  1.  La  naissance de l’histoire : la conscience historienne

2 premières acceptions de l’histoire :

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