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L'expression du féminin est-elle naturelle ou culturelle ?

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Par   •  30 Septembre 2020  •  Dissertation  •  3 408 Mots (14 Pages)  •  707 Vues

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L’expression du féminin est-elle naturelle ou culturelle ?

La thématique ici, tourne autour du mot féminin. Il signifie tout ce qui se rapporte à la femme. Est donc féminin, tout ce qui est en lien avec la femme.

Nous verrons dans un premier temps le lien entre le féminin et la nature de la femme. Dans un deuxième temps, nous rapprocherons le féminin de la culture.  

Il y a tout ce qui existe et fonctionne indépendamment et antérieurement à l’activité humaine, c’est à dire, ce qui n’a, ni été produit, ni été institué par les hommes. Il s’agit donc, de ce qui est donné (notamment les matériaux, l’organisation biologique du corps) ou inné (la disposition au langage par exemple). Cela forme ce que l’on appelle la nature. Elle englobe ce qui est inné, invariable et nécessaire  Ce terme désigne aussi l’ensemble des phénomènes de la vie.

En opposition, nous trouvons la culture, c’est à dire, tout ce que l’homme ajoute à la nature. C’est le résultat de notre seule activité, création de notre volonté et de notre raison.  On y trouve donc, ce qui est produit (les objets artificiels, un meuble en bois) ou institué (les lois, les règles morales) par les hommes.                                            Ce qui est acquis, par opposition à ce qui est inné (naturel). Ce qui est variable, contingent  par opposition à ce qui est invariable et nécessaire (naturel).

D’après ces définitions, il semble que la notion de nature a un caractère primitif. Elle est chronologiquement première.  Le comportement naturel précède le comportement culturel. On peut le constater chez l’enfant par exemple.

S’il faut du temps pour apprendre une langue, respirer se fait sans apprentissage. C’est inné. L’aspect nécessaire est aussi universel, il concerne tout le monde et va donc au-delà des ethnies par exemple. Ainsi, manger est indispensable pour tous, c’est une loi de la nature.                                                                                                      Ceci nous permet de déduire qu’il existe une nature féminine. Elle s’exprime à travers une apparence naturelle comme celle du corps. Une femme à des courbes particulières, une intonation de la voix, une gestuelle, une manière d’être, différentes de celles d’un homme.  Il y a dans la démarche d’une femme un mouvement particulier qui identifie immédiatement la féminité. Une femme est moins musclée qu’un homme. Son bassin est plus large. D’autres aspects sont à relever : une pilosité de la peau moins importante, une poitrine développée qui lui impose un port particulier du buste pour soutenir le poids des seins, des traits de visages plus fins et réguliers. A ces critères physiologiques, on peut ajouter d’autres critères spécifiques à la féminité.

En effet, la maternité est réservée aux femmes. La maternité et l’allaitement sont inscrits dans la biologie féminine.  Cet aspect permet de montrer clairement qu’il est parfois difficile de distinguer ce qui est naturel de ce qui est culturel dans notre manière d’être, dans nos comportements.                                                         L’humain se comporte ni comme un produit de la nature ni comme un produit de la culture mais seulement comme une synthèses originale de ces deux facteurs : nos comportements sont toujours l’expression d’un dépassement des tendances biologiques de l’espèce qui engendre les formes codifiées et partagées d’une culture. La paternité en est un exemple typique : la reproduction et le soin des enfants sont une nécessité biologique mais accomplis par un être conscient culturellement, historiquement et socialement situé : c’est ce qui explique l’extrême diversité des pratiques et des représentations du lien familial selon les  époques et les milieux.  Faut-il dire que la sexualité relève du naturel  ou du culturel ? La reproduction est bien un phénomène naturel et la sexualité y est reliée.  Mais les comportements sexuels (monogamie, polygamie…) sont culturels et varient selon les époques, les lieux, les groupes humains.

Existe t-il un genre féminin ? Lorsqu’on parle de genre féminin, on pense au genre grammatical. Qu’est ce qui est féminin ? Une table, une chaise, une journée. Dans la langue, le genre grammatical est essentiel.   En langue française, il est bipartite : masculin, féminin. Le genre des noms est rarement prévisible, tout simplement parce qu'il est généralement déterminé par son étymologie (autrement dit par son origine), une convention d'usage, sa formation, sa composition, etc.

Néanmoins, l'article qui accompagne un nom permet de reconnaître son 'genre' (par exemple : le salon, un banc, la cuisine, une voiture), sauf s'il s'agit d'un article élidé devant une voyelle (par exemple : l'apogée, signifiant un apogée, ou bien l'espèce, signifiant une espèce).

Certaines terminaisons (autrement dit les suffixes) permettent également de connaître le genre d'un nom, car le même suffixe est normalement toujours associé à un même genre (un aspirateur, le professeur, etc. mais une agrafeuse, la menteuse, etc.). Par exemple, age, al, et, ier, isme, ment, teur sont des suffixes masculins (un mariage, le bocal, le cabinet, un rosier, l'immobilisme, un couronnement, le générateur), alors que ade, ance, ation, ence, esse, ette, euse, té et ude sont des suffixes féminins (une sérénade, la romance, une libération, la différence, l'étroitesse, la disette, une sulfateuse, la liberté, une certitude), mais il y a des exceptions (un comité...). 

Il existe toutefois des noms qui peuvent être employés au féminin comme au masculin, certains d'entre eux ne changeant alors pas de sens (par exemple : un oasis, une oasis), alors que d'autres bien au contraire en changent totalement (par exemple : un voile, une voile).

Enfin, certains noms changent de genre entre le singulier et le pluriel (par exemple : un premier amour, de belles amours), ou bien selon l'emploi (par exemple : cette grande chose, quelque chose de grand).

Revenons au genre féminin. Le terme féminin renvoie à la femme, mot féminin. Le féminin est propre et particulier à la femme.  De ce fait, dès la naissance, on nait d’un genre féminin ou masculin, on a un sexe féminin. Je suis une fille, donc je suis d’un sexe féminin. Le sexe permet de se placer au sein d’un groupe, on est une femme ou un homme. Le féminin est donc associé aux être, aux objets, à la grammaire.

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