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La Confiance Est Elle Naturelle

Note de Recherches : La Confiance Est Elle Naturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2013  •  497 Mots (2 Pages)  •  949 Vues

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Nous sommes en présence d’un article d’Achille WEINBERG, journaliste scientifique au magazine Sciences Humaines. Cet article est extrait du numéro 198 paru en Novembre 2008, il s’intitule « La confiance est-elle naturelle ? ». Pour traiter ce sujet il pose la problématique suivante : L’approche sociologique et l’approche neuroscientifique de la confiance sont-elles conciliables ? Cette question trouve son origine dans une étude mené à Zurich et publié en 2005 par la revue Nature qui montrerait qu’une odeur d’ocytocine diffusée lors d’un entretien avec un banquier pousse les gens à lui confier leur argent ¹. Ce qui vaut à cette hormone le surnom « d’élixir de confiance ». Dès lors c’est le début de la course commerciale pour la mise au point d’un « spray de confiance ». Une conclusion qui fait débat chez les sociologues qui voient la un réductionnisme de la part des neuroscientifiques. En effet le sociologue Louis Quéré a publié un article critique dans lequel il démontre que l’expérience publié dans Nature n’est pas pertinente du fait que les comportements en jeu n’ont rien à voir avec la confiance ². Selon lui le point de vue Biologique et le point de vue sociologique serait antagoniste. D’où le positionnement de l’auteur qui se pose la question : Comment marier ces approches ? Les interactions entre le cerveau et la société peuvent s’appréhender de plusieurs manière ce qu’avance Robin Dunbar, biologiste, avec sa théorie du « cerveau social » ³ qui explique la coévolution du cerveau et de la société. La confiance est alors décrite comme « un réducteur d’incertitude » qui permettrait d’engager des relations stables entre individus. Cependant pour instaurer ce rapport sociétal l’individu a besoin de bases neurobiologique qui favoriserait ce comportement après être activé par des stimuli sociaux. Dès lors il semble que les deux approches ne sont pas antithétique et quelles peuvent se concilier pour définir au mieux les déterminant de la confiance. Il suffit juste au sociologue et au neuroscientifique d’avoir confiance en l’autre afin de passer outre les préjugés.

En lisant ce texte j’ai surtout était frappée par le positionnement de l’auteur, en effet au-delà de la simple question de l’ocytocine. Il met en lumière l’opposition de deux champs, la sociologie d’une part et la biologie d’une autre. Deux champs qui semblent sans cesse en affrontement comme si la sociologie, qui est une science humaine ne semblait pas légitime aux yeux des neuroscientifiques. Deux domaine en conflit qui ce rejette l’un l’autre comme si la vérité ne pouvais appartenir qu’a un seul des deux et qu’il nous faille choisir un camp à tous prix. Ce passage illustre parfaitement mon propos « […] Le genre de conclusion qui n’est pas pour plaire aux sociologues qui voient là un péché de réductionnisme biologique et un empiétement sur leur plates-bandes […] » ⁴. Quoi de plus subtil et pertinent que d’utiliser un texte qui traite

de la confiance pour mettre en évidence la méfiance et la suspicion qui sépare ces deux domaines ?

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