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L'apologie de Socrate

Analyse sectorielle : L'apologie de Socrate. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  726 Vues

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Nom: Iness et Kate     Groupe: 30

Atelier Apologie de Socrate

  1. D’après Socrate, quelles seraient les accusations anciennes qui circulent à son endroit ?

 « Socrate est coupable de mener des recherches inconvenantes sur ce qui se passe sous la terre et dans le ciel, de faire de l’argument le plus faible l’argument le plus fort et d’enseigner à d’autres à en faire autant »

  1. a) Comment Socrate s’est-il pris pour vérifier l’oracle de Delphes et quelles conclusions tire-t-il suite à son enquête auprès de chacun de ces groupes : les politiciens, les poètes et les artisans (ceux qui travaillent de leurs mains). 

Chéréphon, l’ami d’enfance de Socrate, s’est rendu à Delphes et consulta l’oracle dans le but de lui demander; existe-t-il un homme plus savant que Socrate? La pythie répondit donc qu’il n’y avait personne de plus savant et plus sage que lui. Cependant, Socrate ne se considère point comme savant et sage et considère donc cette réponse comme une énigme. Il s’engage donc à s’adresser aux hommes qui, selon lui, sont les plus savants et sages, c’est-à-dire les hommes politiques, les poètes ainsi que les artisans. Or, Socrate fut étonné en constatant qu’en réalité ces hommes ne sont pas savant et sage. Il en tire la conclusion que les hommes politiques paraissent sages et savants aux yeux des gens, mais surtout à leurs propres yeux, ce qui amena Socrate à démontrer qu’ils s’imaginent savoir quelque chose alors ce n’est pas le cas. Aussi, Il en tire la conclusion que les poètes sont inspirés, ils disent certes de belles choses, cependant ils sont incapables d’expliquer le sens de leurs phrases et ne savent rien des choses dont ils parlent. Ainsi, Il en tire la conclusion que les artisans possèdent un véritable savoir, cependant ils ont le même défaut que les poètes. Ils sont aveuglés par ce savoir et se surestiment en pensant pouvoir juger des choses plus importantes. Socrate en conclut donc qu’il est le plus savant et le plus sage et que ce que voulait dire la Pythie était que puisqu’il ne sait rien cela fait de lui un savant et un sage, il est plus sage que les autres qui se croient sages alors qu’ils ne le sont pas.

b) Comment Socrate interprète-t-il l’oracle après son enquête?

Les hommes qui se croient savants et sages alors qu’ils ne le sont pas ne sont pas sage et savant. Cependant, puisque Socrate ne sait rien, il est donc plus savant et sage que les autres. Les hommes s’illusionnent sur leur savoir, ils se surestiment et se pensent sages alors qu’ils sont aveuglés par leur savoir.

3) a) Expliquez comment Socrate s’y prend pour réfuter le premier chef d’accusation.

Socrate est accusé de corrompre la jeunesse. Il retourne l’accusation contre l’accusateur, Mélètos. Socrate demande à Mélètos de nommer l’homme qui rend meilleure la jeunesse puisqu’il a découvert l’homme qui les corrompt (Socrate), mais Mélètos ne sut pas quoi dire et répondit; « les lois », or, les lois ne sont pas une personne. Il lui reposa la question et finit par répondre qu’absolument tous les juges sont ceux qui rendent meilleure la jeunesse. « Qu’advienne-t-il des gens qui nous écoutent, rendent-ils les jeunes gens meilleurs ou non? Et nos sénateurs ? » demanda Socrate. Mélètos répondit que oui. Socrate lui demanda; « Mais alors, Mélètos, ne serait-ce pas les citoyens réunis en assemblée, les ecclésiastes, qui corrompent les jeunes gens ? Ou bien eux aussi, sans en excepter un, les rendent-ils meilleurs ? ». Mélètos répondit que oui. Socrate prend donc la parole et expliqua donc que, selon le raisonnement de Mélètos, tout le monde rend meilleurs la jeunesse et les gens excepté lui (Socrate), qu’il soit le seul qui corrompt les gens. Encore une fois, Mélètos se contredit. Socrate reprit la parole et dit à Mélètos que ce serait vraiment un grand bonheur pour les jeunes gens, s’il était vrai qu’un seul les corrompe et que les autres les perfectionnent. Ce qui fausse encore l’accusation de Mélètos et qui prouve que Socrate est innocent.

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