L'activité économique du dernier trimestre 2020
Dissertation : L'activité économique du dernier trimestre 2020. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Saaaam • 22 Février 2021 • Dissertation • 339 Mots (2 Pages) • 338 Vues
Les prévisions, tant de la Banque de France que de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), actent, tout d’abord, le fait que l’année 2020 sera pour l’économie française celle d’une récession d’une ampleur jamais vue depuis la création de la comptabilité nationale. Les deux institutions prévoient, en effet, un recul de l’activité économique de l’ordre de 9 % pour l’année 2020. Avant cela, c’est la récession de 2009, provoquée par la crise des subprimes, qui apparaissait comme la crise la plus forte en termes de variation du produit intérieur brut (PIB) avec une baisse de « seulement » 2,9 %.
Selon le Système de comptabilité nationale, établi sous la responsabilité des Nations Unies, du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission des communautés européennes, de l’OCDE et de la Banque Mondiale, la comptabilité nationale est « un cadre statistique qui fournit une série détaillée, cohérente et flexible de comptes macroéconomiques à des fins de prise de décisions, d’analyse et de recherche ».
Selon les calculs de l’INSEE, l’activité économique serait au dernier trimestre 2020 en recul de près de 8 % par rapport à la situation au cours de la même période en 2019. La chute devrait atteindre environ 12 % pour le mois de novembre et 8 % pour décembre. Il apparaît ainsi que le second confinement a été moins coûteux économiquement que le premier. D’après l’INSEE, l’activité économique avait été, en effet, en retrait, en avril 2020, seul mois « complet » de confinement, d’environ 30 % par rapport à un niveau de production d’avant-crise.
L’impact de ce second confinement sur l’activité économique est donc moins élevé qu’un temps craint. Certains secteurs ont, en effet, pu cette fois-ci conserver un niveau d’activité, certes en deçà d’une période hors Covid, mais plus élevé qu’au printemps dernier. Alors que la construction avait, par exemple, subi une chute de son activité de 31,1 % au cours du second trimestre, le recul n’était plus que de 9 % par rapport à la situation d’avant-crise au cours du dernier trimestre 2020.
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