Justice

Conclusion du chapitre « Justice » :

Le mot « juste » a deux sens importants : être légal ou être absolument équitable.

Après une offense, la victime a besoin d’agir pour se relever, mais la vengeance est disproportionnée car elle contient un supplément de violence et de cruauté. Le juge quant à lui n’a pas d’états d’âme, il applique ses critères, donne un nom aux fautes reprochées et la fait entrer dans une catégorie. Mais comme le responsable de la première offense voit qu’il subit une douleur disproportionnée par rapport à sa première offense, il considère cet acte comme injuste et se venge par contre-vengeance. Donc le fait que le juge soit impartial peut mettre fin à la violence des contre-vengeances.

Selon Ricoeur, la justice juge une affaire sous 2 aspects : d’abord un acte et sa description physique, mais aussi un homme et presque dans sa globalité. Le verdict final est un équilibre entre ces 2 principes. D’autre part, d’après Ricoeur, après un traumatisme nous sommes d’abord dans la mémoire pathologique, puis, quand le travail de deuil se fait, la victime passe progressivement à une mémoire temporalisante de cet évènement. Le moment du procès et donc du verdict est celui où s’accélère vraiment le travail de deuil.

D’après Platon, nous sommes justes seulement à cause de la menace constante de la punition. Cette thèse repose sur l’idée qu’il y a trois niveaux dans l’hommes : la réflexion, le cœur et le désir et que l’homme est toujours débordé par ses désirs.

Mais selon Hume, le principe de justice repose sur trois règles : l’interdit du vol, le transfert des propriétés par consentement des deux parties et il faut tenir ses promesses. Ces trois règles vont faire grandir la loyauté et donc la confiance car les hommes vont penser que les autres tiendront leur parole tout comme eux car tout le monde profite de cette loyauté.

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