Intropduction à la dissertation : Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

Le « je » est une notion de sujet, de sujet humain, il désigne l’homme en tant que connaissant et c’est aussi une notion d’identité qui dépend du temps avec notre évolution, nos changements et qui dépend d’autrui, c’est-à-dire l’influence que les gens ont sur nous. « Être et « suis » sont des termes qui signifient être en général, cela renvoie à la réalité. Et la conscience possède trois sens: la conscience immédiate, spontanée, on a le pouvoir de représenter le monde extérieur (penser le monde), il peut être concret, matériel, ou abstrait: un concept. Il y a aussi la conscience réfléchie, avoir le pouvoir de se représenter soi-même et enfin, on a la conscience morale, on a le pouvoir de savoir ce qui est bien ou mal, juste ou injuste.

Le sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l'être et sur les figures possibles de ce rapport: suis-je tout ce que j'ai conscience d'être ? Suis-je moins ou plus que ce que j'ai conscience d'être ? Ou même tout à fait autre ?

Alors, suis-je conscient de mon identité, de ce que je suis ?

Pour répondre à cette question, nous allons d’abord parler de la conscience qui n'est pas comme la pensée, mais est aussi comme la mémoire pour constituer l'identité personnelle, puis dans une seconde partie expliquer que la conscience est lacunaire et interprétative, enfin, en troisième partie, peut-être ne suis-je pas exactement tel que je m’apparais à moi-même à travers ma conscience. L’enjeu ici est de comprendre si la conscience peut être un savoir, sinon, il existe autre chose qu’elle, il y a sans doute un inconscient.

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