Introduction de dissertation, La politique échappe-t-elle à l'exigence de vérité ?

L’exigence de vérité et d’honnêteté semble être, au sein des rapports humains, une valeur partagée et recherchée par tous. Le bon fonctionnement des relations humaines a très certainement à voir avec une confiance mutuelle et réciproque, et cette confiance ne peut exister sans une vérité de type morale où la sincérité et la transparence dominent. Il semble alors légitime que les citoyens d’un état attendent, de la part des hommes politiques qu’ils ont eux même élus et qui les représentent, une certaine exigence de transparence et sincérité. En effet, la politique a pour but de gouverner et d’assembler les hommes dans le cadre d’un état, alors comment cela pourrait-il se faire sans un rapport de confiance ? C’est pourquoi nous pouvons nous demander si la politique est nécessairement dépourvue de l’exigence de ou bien est elle compatible avec celle ci ?

Non seulement, ces derniers temps, suite aux dernières élections présidentielles qui, des affaires politiques ont envahie l’actualité : profits financiers, promesses électorales non tenues par les politiciens, ou encore une recherche à tout prix du pouvoir ; souvent au mépris de la morale… Toutes ces raisons peuvent alors pousser les citoyens a penser, que la politique échappe, en raison même de sa nature, à l’exigence de vérité.

Pour autant, les gouvernés comme les gouvernant ne cessent de réclamer cette transparence dans le domaine public et de vouloir moraliser les hommes politiques, dans le but qu’ils montrent l ‘exemple au peuple par une conduite morale intègre et sincère. La politique semble avoir tout à gagner à se conformer à l’exigence de vérité si elle veut toujours être socialement valorisée. Ne doit-ont cependant pas reconnaître que les exigences de l’action politique ne sont pas celle de la vérité morale ? Mais la politique ne tire-t-elle pas d’autant plus de légitimité et de prestige si elle est exercée par des hommes d’honneur véridiques ? L’enjeu de cette question nous amènera à nous demander, quel est, parmi tous les régime politiques, celui qui est le plus a même de concilier cette exigence de vérité avec la politique.

Nous verrons, dans un premier temps que l’exigence de vérité est au fondement de toute organisations politiques. Mais, en analysant la spécificité de l’exigence de vérité, nous révèlera que la politique répond à d’autres exigences plus importantes que celles de la vérité morale. Pour finir, il nous faudra bien reconnaître que la politique ne peut se soumettre qu’à une exigence conditionnelle de vérité.

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