Hobbes (Léviathan chapitre 17)
Commentaire de texte : Hobbes (Léviathan chapitre 17). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 71Karine • 20 Mars 2020 • Commentaire de texte • 669 Mots (3 Pages) • 5 245 Vues
Devoir Philo sur Hobbes (Léviathan chapitre 17)
Introduction
Thomas Hobbes est un auteur anglais du XVIIe siècle. Il est à l’origine de nombreux ouvrages comme De Cive, Tractacus Optimus, A Briefe Art of Rhétorique et d’autres encore…
Le texte étudié est un extrait du chapitre 17 (page 175 à 177) du Léviathan paru en 1651 à la suite de la guerre civile où le Parlement à été dissous plusieurs fois.
L’auteur, Thomas Hobbes parle dans ce texte de l’état de nature dans le cas de l’organisation de l’administration de biens publique et la vie en société de l’humanité.
Il nous incombe alors de nous interroger : Est-ce que les hommes seraient capables de vivre ensemble dans la même société sans avoir à revenir à l’état de nature.
Dans le texte Hobbes défend la thèse que les hommes et les animaux sont différents biens qu’ils puissent avoir certains points communs.
On distingue dans le texte trois parties : de la premiere ligne à la ligne 11 Hobbes nous présente le don de raison. A partir de la ligne 11 jusqu’à la 16e Hobbes nous expose la parole, la communication et pour finir de la 16e à la fin il met en valeur le lien naturel.
I) Raison
Tout d’abord, Hobbes dans la première partie admet que certains animaux sont capables de vivre en société, avec d’autres de leur espèce. Il prend comme exemple « les abeilles et les fourmis » qui font preuve d’une organisation digne d’une organisation humaine. Elles sont pourtant privées de parole ce qui est un critère important pour déclarer que ces deux animaux sont doués de raison. Nous savons que l’une des idées de Hobbes n’est autre que L’Etat est le fruit de la réflexion des hommes qui a pour mission de protégé ceux-ci. Cela revient au Contrat Social qui pour Hobbes représente l’abandon de tous les droits par le peuple pour les transférer au souverain, l’Etat dans notre cas. Cependant, on comprend que l’existence d’importantes sociétés créées pas des animaux qui ne sont pas sensés être doués de raison va à l’encontre de sa théorie. Comme nous le rappelle Hobbes ces éléments ont permis à Aristote de classer ces deux espèces dans les « animaux politiques », l’homme fait aussi partis de cette classe. Pour Aristote ces sociétés de fourmis et abeilles est dû à l’ordre naturel. Pour Hobbes la raison est donc ce qui distingue les hommes des animaux car elle pousse les hommes se séparer, se mesurer les uns aux autres. Ce phénomène conduit d’après Hobbes à la guerre civile donc à l’Etat de Nature.
II) Parole
Ensuite, Hobbes met en valeur le fait que ces deux espèces animales arrivent à s’organiser pour le bien communs de leur espèce sans même avoir la parole « art des mots ». Il tire de cela le fait que ce don de parole permet aux hommes de mentir, manipuler les autres « ce qui est mauvais sous les apparences du bien » ce qui est à l’origine chez les hommes de déchirements.
III) Lien Naturel
Enfin, la dernière partie est une thèse naturaliste qui se veut de montrer que ces deux organisations politiques sont différentes. Le naturalisme en philosophie est la conception
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