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Hannah Arendt, la banalité du mal

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Par   •  8 Octobre 2019  •  Cours  •  2 881 Mots (12 Pages)  •  881 Vues

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Épictète

P534

Hannah Arendt explique que la banalité du mal est liée au fait de ne pas avoir de pensée personnelle : cela rejoint Épictète. Nous devons avec notre volonté savoir maîtriser notre vie et nos actes pour éviter que les gens qui nous entourent prennent du pouvoir sur notre Cs et pour éviter que des tyrans qui se cachent dans la société nous lavent le cerveau et qu'on vote pour eux.( prennent le pouvoir)

Nos pensées dépendent de nous. Tout ce qui est en nous n'est pas forcément à nous.

Il faut gagner une liberté intérieure. C'est la conclusion du texte

Transition Philo politique

Maintenant nous allons envisager une autre perspective pour la liberté : liberté et démocratie

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C) Liberté Démocratie

CF Textes p 460/461

Le contrat social Jean Jacques Rousseau  

1762

Nicolas Machiavel au XVI ème  dans Le Prince il définit deux choses :

- la politique doit utiliser la liberté des citoyens pour parvenir a gagner la guerre

- Machiavel suggère l'emploi de la ruse , de la fourberie.

A l'inverse au XVII ème Thomas Hobbes à écrit le Léviathan montre que ce que dit Machiavel est vrai mais injuste. Il va faire une triple analyse :

1) il analyse la nature humaine de manière pessimiste (« l'Homme est un loup pour l'Homme ») Il pense que nous sommes très violents. Notre but dans la vie est de se dévorer…

2)Il propose une solution politique : un État tout puissant mais juste, qui travaille à des lois justes

Il propose aussi un État contenant vis à vis des lois justes.

Rousseau a lu Hobbes mais n'est pas d'accord avec lui au sujet de la nature humaine ; Il pense que l'homme est bon par nature et que c'est la société qui le corrompe  Discours sur l'origine des inégalités parmi les Hommes. Pour lui tant que l'homme est dans la nature il est bon car il n'est pas tenté par le droit du plus fort. Mais quand il vit dans des sociétés ou il n'y a pas de contrat social il devlp une grande violence et de ce fait la société corromps les Hommes

Au début Rousseau s'interroge sur ce qu'est un peuple :

Chaque citoyen pense à lui avant les autres. Les gens créent des associations pour s'entendre, cependant toutes ces associations se font la guerre. Donc celles ci n'accèdent pas à la volonté générale. Pour y accéder il « faut aliéner notre liberté individuelle au profit d'une liberté civile »

La liberté individuelle menace le corps social.

Schéma :  X X X X X X X X

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                  Volonté générale

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                    Gouvernement

Celle ci n'est pas majoritaire (la VG)

H .Arendt proposait la pluralité politique. Pour elle la démocratie nécessitait plusieurs pensées différentes.

Cette volonté générale va élire le gouvernement. Le gouvernement est le représentant du peuple

Si le peuple tend vers une volonté générale, alors il se gouverne. Car si on est d'accord on se gouverne. Plus on fait passer le communautaire avant l'individuel, mieux on sera gouverner.

Un contrat est un accord à partir d'un désaccord.

Rousseau à éviter le discours du genre le gouvernement est violent…. Mais il a dit que le gouvernement était l'émanation du peuple.

Du droit du plus fort P 460 T 1

Il fait la distinction entre deux types de droits :

-Droit du plus fort (droit violent qu'on se donne à soi même)

-Droit juridique

La force physique est éphémère, ne peut rester, elle périt , alors que la force du droit (quand il est juste) est éternel.

Pour Hannah Arendt il y a une banalité du mal quand le langage occulte la violence. EXEMPLE : quand on parle en chiffre et pas en mot (mettons, 6 millions de morts)

Au procès Eichmann, il disait qu'il était obliger d'obéir àHimmler= processus de victimisation.

Ce n'est pas ma faute, ce sont mes chefs= ne veulent pas appliquer leur devoir moral,

Ce n'est pas le fait d'obéir qui nous rend bon ; la désobéissance est parfois plus morale. (Socrate, Mandela)

Le mot meurtre est remplacé par les mots « accorde une mort miséricordieuse »

Eichmann a reconnu avoir assisté à des conférences qui visaient à modifier la vision de l'extermination des juifs.

H.Arendt fait une analyse de philologue. Elle analyse les mots des jugés. Eichmann fait remarquer que personne ne s'est opposé à la solution finale.

Enfin Eichmann se réclame homme de loi car il obéissait à la loi.

Hannah Arendt dément le processus :    ordre-------------------obéissance-------------irresponsabilité--------------absence de pensée.

! Il faut faire attention à ce à quoi on obéit !

Elle remarque que le refus de démissionner est une faute grave. Car démissionner d'un pays totalitaire, c'est s'humaniser. On reste donc moral.

Hannah se demande si on peut parler d'une pseudo morale nazi.

Un tyran se met toujours à la même auteur que Dieu. Les 10 commandements du führer.

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