Fiche sur le bonheur

Reprise du cours sur le Bonheur (petite fiche)

Le bonheur c’est Sentiment de plénitude (pas d’angoisse,pas de doute,pas de manque)

→ Le Plaisir du bonheur (satisfaction de connaissance, il est éphémère et se renouvelle sans cesse)

→ L’État d’esprit du bonheur (qui dure plus longtemps, considéré par les Grecs comme la vie contemplative… qui aspire à l’éternité)

Le plaisir est de ce point de vue est extérieur et que le bonheur est intérieur.

Dans quelles mesures, l’homme peut ressentir un sentiment de bonheur au cours de sa vie ?

I — Le Bonheur, illusion ?

Schopenhauer explique qu’il y a une force incontrôlable et obscure qui contrôle le monde à travers le désir de l’homme : les êtres humains veulent conquérir les objets pour satisfaire une volonté de puissance.

Dans cette logique de conquête et d’assouvissement de plaisirs, notre vie alterne entre la souffrance et l’envie. On souffre quand il y a un manque, et aussi quand on a réalisé ses désirs : selon Schopenhauer, on est dans l’ennui une fois qu’on a réalisé ses désirs les plus profonds.

On est donc toujours dans l’ennui sans jamais être dans le bonheur. De ce point de vue, une tension/force permanente nous tiraille : un manque permanent qui ne sera jamais comblé : le bonheur est impossible selon Schopenhauer… Il s’est beaucoup inspiré du Bouddhisme : pratique quotidienne pour se libérer du désir, et des passions plus ou moins négatives, afin d’atteindre le Nirvana.

Il est illusoire de croire que l’on peut atteindre le bonheur dans la société, seul un déplacement du monde dans sa matière, pourrait nous amener dans un état d’ataraxie.’ (apprendre par cœur, /!\ c’est pas une citation)

II — Le plaisir, chemin du bonheur ?

Notion d’Épicure : « Carpe Diem », le temps file et il faut le ménager de manière à ne pas le gaspiller.

Il faut comprendre le monde à partir de la matière (l’ordre naturel). La physique épicurienne est un physique atomiste. Le plaisir ne doit pas être diabolisé, surtout si cette logique du désir et au service du bonheur. Il faut répondre à ses désirs pour accéder au bonheur. C’est ainsi la rationalité qui va nous permettre de satisfaire des plaisirs naturels ou artificiels :

→ Le plaisir artificiel va créer de nouveaux besoins, et ainsi une dépendance : « La drogue, certains la fument d’autres la vendent. L’erreur c’est de penser qu’elle te fait remonter la pente. » où Sinik reprend l’exemple de la drogue qui n’est pas nécessaire pour vivre ou pour survivre, pire, elle entraîne une dépendance.

→ Plaisir naturel = besoin réel, nécessité. Ils ont pour but de combler notre désir, nos sensations, et pour l’épicurisme, d’atteindre une ataraxie (absence de troubles) dans la totalité de son être.

En ces réflexions, le plaisir est quelque chose qui peut rendre difficile l’atteinte au bonheur.

III — Dans quelles mesures le bonheur

...