- Autrui = sujet (≠ objet) Un individu = corps + conscience «subjectivité» = individu : l’autre que moi est doué de raison. - Personnalisme : doctrine philo° fondée sur la valeur absolue de la personne. On ne catalogue pas un H dans des catégories prédéfinies -> Ce serait le traiter comme un objet et nier sa lib. Pas non plus sur l’originalité et le caractère de l’individu unique mais sur son activité créatrice - Si je veux être considérer comme une personne, je dois considérer les autres comme des personnes. La dignité de l’humanité dans ma propre personne m’oblige à m’estimer et me respecter. Le droit au respect a en contrepartie le de devoir de respecter tout H. - Fin ≠ moyen Amitié véritable ≠ amitié intéressée Vertueuse ≠ utile et plaisante Seule l’amitié véritable dure puisqu’elle est fondée sur l’essence de chacun. - Traiter l’H comme une fin, c’est refuser le solipsisme, c-à-d comprendre que je ne suis pas le seul être pensant. -> Le solipsisme n’a pu être examiné par les philosophes que comme hypothèse ou piste de réflexion : Je ne peux douter que d’autres consciences existent + autrui est constitutif de moi-même - Autrui est un autre sujet que moi : tous les individus sont singuliers. -> Il y a deux condi° pour parler d’autrui : la subjectivité (l’identité, la ressemblance) et un sujet extérieur à moi (l’altérité, la différence) - Respect ≠ produit de sensibilité ≠ instinct = sentiment moral = prédisposi° nat = produit de la raison pratique = devoir moral de suivre une loi -> Le respect est la représenta° d’une valeur : il émane de la raison. -> Important de reconnaitre autrui sur le plan moral et sur le plan de la connaissance - Subjectivité médiate : « pour soi », sujet libre, conscience réfléchie - Subjectivité immédiate : conscience spontanée, liée à une « réalité naturelle présente » -C’est en luttant contre une autre conscience de soi que chaque conscience se connait et se reconnait elle-même. Celui qui tient plus à la liberté qu’à sa vie affirme sa supériorité sur l’autre. |
- Mounier : La personne est douée d’une liberté responsable, c’est un individu avec des droits et des devoirs.
- Kant : « L’H ne peut être utilisé par aucun H (ni par d’autre, ni par lui-même) simplement comme un moyen mais il faut qu’il le soit tjrs comme une fin »
- Aristote : « prendre soin d’un objet n’a rien à voir avec respecter une personne »
- Autrui est une autre sub. que moi : alter égo -> Il est comme moi il parle mais ne dit pas la même chose.
-> Le respect s’applique au sujet et aux lois morales Kant : « le respect s’applique tjrs au sujet mais pas aux choses. »
- Pour Hegel, la sub. médiate requiert autrui
-> C’est notre attachement à la vie qui détermine notre rela° maîtrise et servitude. La reconnaissance de l’un par l’autre ne se fait pas de façon égalitaire.
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- MAIS la dialectique signifie qu’il y aura renversement -> Seul l’esclave objectivera sa conscience à travers son travail. -> Le conflit n’est donc pas une solu° puisque le serviteur : objet et le maître : pas d’égal le reconnaissant comme sujet - Les limites de l’introspection : - l’observateur et l’observé sont le même sujet - je ne perçois qu’une image de moi (+ ou -) - inconscient : on ne sait pas tout sur soi. -> Nous avons besoin d’autrui pour donner valeur à nos jugements. - Autrui est un être par qui se construit un être : autrui n’est pas indifférent à l’idée que l’on se fait de lui : il se transforme selon cette idée. Mon jugement sur moi est déterminé par autrui. Dans la honte, la conscience reconnait qu’elle est l’objet qu’autrui juge. - La sympathie : - Comme « contagion mentale » ou Einfühlung Participa° passive et inconscience au sentiment d’autrui. - Comme acte intentionnel de communica° intersubjective ou Mitgefühl : participa° à la joie d’autrui comme étant celle d’autrui et avec la conscience de cette compréhension affective
-> Nous sommes donc responsables de nous-même mais aussi des autres, de la manière dont on les traîte, c-à-d au respect accordé à ce qui fait en moi et en l’autre la dignité humaine |
-> Le respect réciproque est donc indispensable pour qu’une rela° intersubjective soit satisfaisante
- Depuis Descartes - Sartre : Je ne peux prendre pleinement conscience de moi que sous regard d’autrui. Un sujet seul est un simple acteur de ses actes, sans autrui, il n’y a pas de honte : « la honte est par nat. Reconnaissante »
- Scheter : « l’essence de l’H est affective » - Ribot : exemple de la peur panique dans une foule
- Nietzche critique la pitié : « contagion de malheur » - Merleau-Ponty : pb de la distance infranchissable entre deux consciences
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