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Fiche de notion - Autrui

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Par   •  26 Avril 2016  •  Cours  •  880 Mots (4 Pages)  •  934 Vues

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AUTRUI

Idées, arguments

Références, auteurs

- Autrui = sujet (≠ objet)
Un individu = corps + conscience
«subjectivité» = individu : l’autre que moi est doué de raison.
- Personnalisme : doctrine philo° fondée sur la valeur absolue de la personne. On ne catalogue pas un H dans des catégories prédéfinies -> Ce serait le traiter comme un objet et nier sa lib. Pas non plus sur l’originalité et le caractère de l’individu unique mais sur son activité créatrice

- Si je veux être considérer comme une personne, je dois considérer les autres comme des personnes.

La dignité de l’humanité dans ma propre personne m’oblige à m’estimer et me respecter. Le droit au respect a en contrepartie le de devoir de respecter tout H.
-                        Fin ≠ moyen 
 Amitié véritable ≠ amitié intéressée
           Vertueuse ≠ utile et plaisante
Seule l’amitié véritable dure puisqu’elle est fondée sur l’essence de chacun.
- Traiter l’H comme une fin, c’est refuser le solipsisme, c-à-d comprendre que je ne suis pas le seul être pensant.
 -> Le solipsisme n’a pu être examiné par les philosophes que comme hypothèse ou piste de réflexion : Je ne peux douter que d’autres consciences existent + autrui est constitutif de moi-même
- Autrui est un autre sujet que moi : tous les individus sont singuliers.
 -> Il y a deux condi° pour parler d’autrui : la subjectivité (l’identité, la ressemblance) et un sujet extérieur à moi (l’altérité, la différence)
- Respect ≠ produit de sensibilité ≠ instinct
                = sentiment moral = prédisposi° nat
                = produit de la raison pratique
                = devoir moral de suivre une loi
 -> Le respect est la représenta° d’une valeur : il émane de la raison.
 -> Important de reconnaitre autrui sur le plan moral et sur le plan de la connaissance

- Subjectivité médiate : « pour soi », sujet libre, conscience réfléchie
- Subjectivité immédiate : conscience spontanée, liée à une « réalité naturelle présente »
-C’est en luttant contre une autre conscience de soi que chaque conscience se connait et se reconnait elle-même. Celui qui tient plus à la liberté qu’à sa vie affirme sa supériorité sur l’autre.





-
Mounier : La personne est douée d’une liberté responsable, c’est un individu avec des droits et des devoirs.



-
Kant : « L’H ne peut être utilisé par aucun H (ni par d’autre, ni par lui-même) simplement comme un moyen mais il faut qu’il le soit tjrs comme une fin »



-
Aristote : « prendre soin d’un objet n’a rien à voir avec respecter une personne »












- Autrui est une autre sub. que moi : alter égo -> Il est comme moi il parle mais ne dit pas la même chose.




-> Le respect s’applique au sujet et aux lois morales 
Kant : « le respect s’applique tjrs au sujet mais pas aux choses. »


- Pour
Hegel, la sub. médiate requiert autrui



-> C’est notre attachement à la vie qui détermine notre rela° maîtrise et servitude. La reconnaissance de l’un par l’autre ne se fait pas de façon égalitaire.

Idées, arguments

Références, auteurs

- MAIS la dialectique signifie qu’il y aura renversement
 -> Seul l’esclave objectivera sa conscience à travers son travail.
 -> Le conflit n’est donc pas une solu° puisque le serviteur : objet et le maître : pas d’égal le reconnaissant comme sujet
- Les limites de l’introspection :
  - l’observateur et l’observé sont le même sujet
  - je ne perçois qu’une image de moi (+ ou -)
  - inconscient : on ne sait pas tout sur soi.
-> Nous avons besoin d’autrui pour donner valeur à nos jugements.
- Autrui est un être par qui se construit un être : autrui n’est pas indifférent à l’idée que l’on se fait de lui : il se transforme selon cette idée. Mon jugement sur moi est déterminé par autrui. Dans la honte, la conscience reconnait qu’elle est l’objet qu’autrui juge.
- La sympathie :
 - Comme « contagion mentale » ou Einfühlung
Participa° passive et inconscience au sentiment d’autrui.
 - Comme acte intentionnel de communica° intersubjective ou Mitgefühl : participa° à la joie d’autrui comme étant celle d’autrui et avec la conscience de cette compréhension affective

-> Nous sommes donc responsables de nous-même mais aussi des autres, de la manière dont on les traîte, c-à-d au respect accordé à ce qui fait en moi et en l’autre la dignité humaine




-> Le respect réciproque est donc indispensable pour qu’une rela° intersubjective soit satisfaisante







- Depuis
Descartes
- Sartre
 : Je ne peux prendre pleinement conscience de moi que sous regard d’autrui. Un sujet seul est un simple acteur de ses actes, sans autrui, il n’y a pas de honte : « la honte est par nat. Reconnaissante »

-
Scheter : « l’essence de l’H est affective »
-
Ribot : exemple de la peur panique dans une foule

-
Nietzche critique la pitié : « contagion de malheur »
-
Merleau-Ponty : pb de la distance infranchissable entre deux consciences

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