Faut-il ne penser qu'à soi ?
Dissertation : Faut-il ne penser qu'à soi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mauhdzu • 27 Mars 2020 • Dissertation • 1 345 Mots (6 Pages) • 1 035 Vues
Sujet : Faut-il ne penser qu'à soi ?
Penser est le propre de l'Homme, quelque soit ses activité il pense a effectuer des actions tel que manger, dormir, s'amuser... Par définition penser est une activité propre à l’être humain, car il est doté de raison. Mais faut-il ne penser qu'a soit ?
L’étymologie latine du verbe penser, « pensare », qui signifie peser, juger, méditer. On peut cependant distinguer deux sens principaux de ce terme. Au sens le plus large, penser c'est concevoir des idées par l'esprit, par l'intelligence. Dans ce cas c'est un acte réfléchi, conscient et délibéré dans lequel on s'engage volontairement. Un second sens possible, c'est exercer un sens critique, un jugement. Penser est donc dans cette acception un synonyme possible de « croire » , avoir pour opinion, pour conviction quelque chose. Ce sens moins rationnel évoque aussi la mémoire ou l'imagination.
Par la suite l'interrogation « faut-il ? » évoque une nécessité de ne penser qu'a soit. Puis nous pouvons également nous demander si c'est un devoir moral de le faire.
Le sens philosophique de « soi » renvoie à des questionnements liées à l'Existentialisme qui traite du principe d'existence de l'individualité de l'Homme.
Nous pouvons donc nous questionner sur le fait de ne penser qu'a soit, est-ce nocif pour les individus qui nous entoure ? Est-ce réellement un besoin ?
Tout d'abord penser à soi est-ce une arme pour pouvoir appréhender le monde?
Mais est-ce que ne penser qu'a soi de mène pas a l’égoïsme ?
Enfin, l'individualisme et le fait de ne penser qu'a soi est-il le point faible de l'Homme ?
L'Homme ne vient pas monde avec avec les capacités de penser ou du moins ils ne possèdent pas encore la capacité de savoir qu'ils pensent. Cela arrivera par la suite avec l'éducation et la culture qu'il recevra. Plus il est instruit plus il se questionnera. Tout d'abord, penser à sois a été la source d'inspiration pour de nombreux auteurs de la littérature. Les œuvres autobiographique furent un grand succès, car ce style d'écriture plurent au publique. Dans ce style littéraire on y retrouve une universalité de l'expérience humaine. « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah insensé qui croit que je ne suis pas toi. », citation extrait du recueil de poème, Les contemplations, de Victor Hugo. Par le biais des écritures autobiographiques l'auteur se concentre sur lui même, pour explorer le fond de ses pensées et savoir qui il est.
Penser est une manière de prendre conscience de soi. C'est donc nécessaire pour pouvoir appréhender le monde. Plusieurs philosophe se sont questionnés à ce sujet, notamment Freud. Il fut le premier à étudier cela par la méthode de la psychanalyse. Car la psychanalyse est une thérapie de l’âme, permettant au analysant de faire resurgir des névroses enfuit. Cette pratique thérapeutique vise a soulager le patient par l'exploration de son inconscient. C'est au travers d'une écoute attentive de la parole que le psychanalyste propose une interprétation et amène son patient à effectuer un travail sur lui même. Cette thérapie permet donc de soulager l'inconscient pour réussir à mieux se comprendre. Et donc par ce biais de prendre conscience de soi. Une phrase célèbre de Socrate, « je pense, donc je suis », illustre le propos. Cela indique que l’exigence de l'Homme doit se porter sur sa nature. En ce connaissant, en cherchant en lui même, l'Homme peut trouver la sagesse. Descartes aborde également le sujet, avec sa citation « cogito orgo sum », je pense, donc je suis, extraite du Discours de la Méthode. Cela signifie que en pensant nous existons.
Il a donc une nuance entre pensée à soi, car c'est vital et ne penser qu'a soi. Il y a un risque de tomber dans l’égoïsme.
Malencontreusement, dans le monde actuel ou nous vivons penser a soi peut très dériver vers l'égocentrisme.
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