Exposé sur Dieu, l'existence et les religions
Dissertation : Exposé sur Dieu, l'existence et les religions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Françoise Estève • 19 Septembre 2018 • Dissertation • 3 370 Mots (14 Pages) • 3 974 Vues
REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE ET DE LA REINSERTION DES JEUNES
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ECOLE D’ENSEIGNEMENT GENERAL, TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL « LAURA VICUÑA»
EXPOSE DE PHILOSOPHIE[pic 1]
[pic 2]
GROUPE N03
MEMBRES DU GROUPE :
Classe : Tle C
NOM DU PROFESSEUR:
Sylvestre OTCHOUMARE
ANNEE ACADEMIQUE: 2016-2017
PLAN
INTRODUCTION
- L’existence
- Le concept de l’existence
- Position de quelques penseurs sur la question de l’existence
2-1- Selon Jean-Paul SARTRE
2-2- Selon Kierkegaard
2-3- Selon LALANDE
- La mort et la question du sens de l’existence
- L’idée de la mort
- Relation entre la vie et la mort
- Avantages de la mort
- Dieu et les religions
- Tentative de définition du concept de Dieu
- Preuves de l’existence de Dieu
- Les religions et leurs rôles
- La religion des athées
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le terme d’ «existence» est utilisé depuis le Moyen Age ; mais ce n’est que récemment que la philosophie s’est intéressée à l’existence en elle-même. La réflexion philosophique a toujours été plus portée sur l’essence, parce qu’elle désigne la nature des choses tandis que l’existence semble aller de soi. Les philosophes existentialistes affirment au contraire que c’est de l’existence que le philosophe doit se soucier. Toute réflexion sur l’existence doit aussi porter sur sa finitude (la mort), sur Dieu ainsi que le sujet d’un éventuel au-delà.
- L’EXISTENCE
- Le concept de l’existence
Dans l’histoire de la philosophie, l’essence a le plus souvent eu un privilège sur l’existence, à laquelle elle s’opposait. En effet, l’essence présente la nature de la chose, ses propriétés essentielles, ce qu’elle possède nécessairement tandis que l’existence désigne le fait d’être, d’être de manière réelle.
Cependant, au sens étymologique, le mot existence vient du latin existere qui signifie ‘‘être hors de soi’’. Ainsi, existence ne pourrait s’appliquer qu’à l’homme proprement dit, et nullement aux simples choses; seul l’homme existe.
Au sens général, c’est le fait d’être en vie, de faire partie de la réalité.
En métaphysique, existence forme avec essence, un couple complémentaire; l’essence serait les idées des choses, ce qu’elles sont «en soi» et l’existence le fait d’être dans la réalité, d’être conçu sans aucune détermination, sans rien. L’existence est donc quelque chose d’immédiat, qui constitue le commencement de tout.
- Position de quelques penseurs sur la question de l’existence
2-1-Selon Jean-Paul SARTRE
Le philosophe français Jean-Paul SARTRE expose sa conception existentialiste dans son ouvrage intitulé L’Etre et le Néant et s’oppose à l’existentialisme chrétien fondé sur Dieu.
L’existentialisme sartrien se résume en une formule très célèbre : «L’existence précède l’essence». De façon très simplifiée, cette affirmation signifie que chaque être humain n’est que ce qu’il fait de lui-même parce qu’il est responsable de ses choix et de ses orientations, dans l’exercice de sa propre liberté. SARTRE croît donc en la liberté absolue de l’homme suivant laquelle l’être vivant et pensant se fait lui-même, pour autant que le permettent certaines déterminations déjà prises. Pour lui, «l’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde» et «il se définit après». Contrairement aux animaux et objets, dont la définition ou l’essence précède et conditionne l’existence. L’homme est responsable de son existence, c’est-à-dire de ce qu’il est. L’homme doit réaliser chaque jour en tant qu’être libre, son existence. Pour SARTRE, autant il n’y a pas de nature humaine, autant Dieu n’existe pas. C’est à juste titre qu’il affirme par ailleurs: «Il n’y a pas de nature humaine parce qu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir».
2-2-Selon Kierkegaard
Philosophe et théologien danois, Kierkegaard (1813-1855) a été l’initiateur de la nouvelle signification donnée à l’idée d’existence: non plus synonyme d’être mais de subjectivité, c’est-à-dire que le problème de subjectivité est centré sur l’homme. Ce philosophe chrétien du XIXe siècle inscrit sa pensée en opposition au système hégélien et à son ambition de soumettre la totalité du réel à un principe rationnel. Ainsi, pour lui, l’existence doit être, au contraire, le point de départ et le but de toute pensée. C’est en effet à partir de l’existant, c’est-à-dire de l’homme comme étant cet être capable de s’ouvrir à l’expérience originelle du simple fait d’être là, que l’existence peut prendre un sens.
2-3-Selon LALANDE
Dans son Vocabulaire technique et critique de la philosophie, LALANDE distingue deux sens de l’existence :
-l’existence en soi: c’est le fait d’être, indépendamment de la connaissance (soit de la connaissance actuelle, soit de toute connaissance possible). Par exemple, Dieu existe en soi.
-l’existence dans l’expérience: c’est le fait d’être, soit actuellement présent dans la perception ou dans la conscience du moi, soit conçu comme objet d’expérience nécessaire, bien que non actuelle.
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