Etude de cas clinique d'Ilona Weiss
Cours : Etude de cas clinique d'Ilona Weiss. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lorent Anaëlle • 9 Octobre 2017 • Cours • 642 Mots (3 Pages) • 3 293 Vues
Le cas clinique d’Ilona Weiss dite Elisabeth
Illustration de la complexité psychique en 1892.
Ilona Weiss a pour symptômes des maux de jambes et des crises d’angoisses. Selon Freud il s’agit de une très forte névrose avec des conséquences somatiques : l’hystérie. Il procède par une nouvelle méthode d’analyse : la psychanalyse.
Dans le premier paragraphe elle fait part de sa lassitude et de sa solitude. Son état physique et psychologique est propice à la maladie. Le fait de veiller sur sa mère durant sa maladie l’a fatigué mentalement.
Dans le second elle raconte l’arrivée de son premier symptôme (maux de jambes) lors d’une promenade avec son beau-frère pendant leur voyage à une source thermale, à Gastein. Ilona refoule les sentiments qu’elle éprouve pour son beau-frère. Le mal de jambes provient des liaisons (mémoire) que l’inconscient tient avec la conscience. L’inconscient à associer la marche au symptôme somatique du désir illicite c’est le déterminisme psychlogique.
L’affection que porte son beau-frère à sa sœur et suite aux discussions intimes, elle souhaite posséder un mari tel que celui de sa sœur. Après le départ de ces deux, elle revient sur les lieux de la marche, s’assit repense au bonheur que lui procurait un époux aussi aimant, mais lorsqu’elle se relève la douleur apparaît puis s’évapore. La conscience rejette et associe la marche au désir illégale. Mais pendant son bain la souffrance réapparaît et ne disparaît pas. Sans doute elle se remémore les moments passés avec le couple qui ont comblé sa solitude et s’attarde sur les balades avec son beau-frère puis qu’elle s’est épris de lui mais sa conscience et sa morale ne peuvent l’accepter.
La maladie de sa sœur qui s’aggrave la plonge dans un état d’anxiété et de terribles peines. Symptôme de culpabilité, elle se sent impuissance. Elle se déplace alors avec sa mère pour visiter sa sœur souffrante.
Dans le troisième paragraphe Ilona décrit méticuleusement les détails de leur arrivée et précise que son beau-frère n’est pas venu les accueillir. Réminiscence qui montre l’attachement de la patiente pour le mari de sa sœur. Elles atteignent le chevet de sa sœur mais elle est déjà morte. Elle pense au supplice qu’elle a pu endurer et une réminiscence surgit, l’idée que désormais son beau frère pourrait l’épouser. Sentiment de culpabilité et rejet des réminiscences. Le conflit dans le psychisme amène au refoulement et au transfert sur le corps. Elle somatise.
Le désir illicite s’installe durant la balade et se confirme au chevet de sa sœur décédée.
Le quatrième le prouve par ses cris, ses douleurs qui reviennent et le fait de s’en prendre au psychanalyste, un transfert affectif, car il essaye de lui faire accepter qu’elle a refoulé celui-ci. C’est avec de la patience et du temps que Freud parvient à débloquer ses résistances. Elle ne s’accepte pas elle-même et découvre son soi, ce qu’elle est un, un être de désir interdit. La représentation de soi est paradoxale car le psychisme est complexe et deux. Ilona Weiss atteste la théorie du « ca, le moi et le surmoi » de Freud. Son « ça » est son désir amoureux pour son beau-frère, son « moi » essaye de le satisfaire mais le « surmoi » interdit sa réalisation par sa morale et ses convictions. Seule la parole parvient à la compréhension et l’admission de ses névroses et de soi.
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