Etapes de l'analyse de l'outil par alain

Alain se pose la question de l'importance et de la spécificité de l'outil par rapport à l'homme. Pour lui l'outil « est quelque chose qui résiste et qui impose sa forme à la fois à l'action et à la chose faite » mais les outils résistent tant bien aux animaux qu'aux hommes. Il résisterait donc au geste de l'homme (action) et également aux autres objets sur terre (de la pierre par exemple).

Alain commence par distinguer l'homme de l'animal en mettant en avant que l'homme possède des instruments qui se lèguent de générations en générations comme par exemple les monuments qu'il crée, l'écriture ou le langage, ainsi que leur corps. Alors que l'animal ne possède que son corps c'est à dire « sa forme » comme instrument les liant les uns aux autres. Ce corps composé de « pattes mandibules » comme le dit Alain permettrait alors de travailler la nature sans la modifier.

Dans une deuxième partie du texte l'auteur définit deux aspects de l'outil en lui-même, utilisé par l'homme. Il affirme que l'outil se transmet de génération en génération « transmis du père à l'enfant » et qu'il serait la continuité du corps de l'homme. C'est à dire qu'en plus de nos mains pour travailler la nature, nous posséderions l'outil qui pourrait façonner et travailler la matière que la nature nous a offerte. Le deuxième aspect de l'outil pour Alain serait qu'il serait une « armure » pour l'homme car « le corps vivant est aisément meurtri » ce qui signifie que l'outil protège le corps humain car celui-ci est fragile et à des limites alors que l'outil est véritablement un solide.

L'homme au lieu de subir la douleur, préfère « envoyer l'outil à la découverte » de celle-ci pour éviter de souffrir.

Dans une dernière partie Alain pose l'outil comme le remplacement du corps de l'homme comme dit précédemment car c'est l'outil qui va transformer la nature et pas l'homme. Voici en quoi l'homme est maître de la nature et donc « supérieur » aux animaux et peut se poser comme tel sans aucune crainte puisque l'outil le protège de « tout » d'où l'expression « la puissance de l'outil ».

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