Est-il possible de vivre heureux sans argent ?
Cours : Est-il possible de vivre heureux sans argent ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar janetahuanlla11 • 29 Octobre 2018 • Cours • 828 Mots (4 Pages) • 2 436 Vues
Janet Ahuanlla Campos
Sciences humaines : Organisation et Gestion
1786420
Est-il possible de vivre heureux sans argent ?
Question philosophique en lien avec notre programme présenté à
Pierre-Yves Rochefort
Dans le cadre du cours
340-101-MQ Philosophie et rationalité
Groupe 00026
Cégep de l’Outaouais
Campus Gabrielle-Roy
Le 15 novembre 2017
Le monde d’autre fois était méconnaissable à celui que l’on connait aujourd’hui. Cette différence notable aux yeux fermés se caractérise principalement dû à l’évolution de notre espèce, aux nécessités et aux besoins que l’on s’est créés au fil du temps. Par exemple, nos ancêtres vivaient jour pour jour et ils ne souciaient qu’à leur survie. Aujourd’hui, nous vivons en pensant au futur, donc en épargnant et en se préparant à n’importe quel souci soudain. Cette claire disparité m’amène à me poser une interrogation paradoxale et à opinions mixtes, elle va comme suit ; est-il possible de vivre heureux sans argent ?
Les concepts de bonheur et d’argent ne peuvent être définis de manière concrète puisqu’ils s’agissent de termes larges et non spécifiques, par contre voici une signification globale. Tout d’abord, le bonheur se qualifie comme un état de satisfaction complet en raison de la stabilité et de la durabilité de ce concept. La joie intense ou un bref moment de plaisir n’est pas le bonheur. Le bonheur est plutôt un état global et stable. Ensuite, l’argent est un moyen d’échange matérialisé sous la forme de pièces de monnaie ou de billets afin de payer des biens, des services et des obligations. Suite à cette clarification, il est plus juste de se demander tout simplement si les biens matériels procurent le bonheur ou le malheur.
D’une part, l’argent peut contribuer à une source de bonheur, car il comble certains besoins primordiaux. D’autre part, l’argent contribuant à une source de bonheur restera-t-elle stable ? Autrement dit, l’argent peut-il vraiment tout se procurer et assurer un bonheur éternel ?Se vêtir, se loger, se nourrir, se gâter, se déplacer, se soigner et s’éduquer semblent être des concepts ordinaires et relativement faciles à obtenir pour des pays industrialisés. Par contre, on se trompe. En effet, près de la moitié de la population, soit 2,8 milliards d’individus, ne peuvent combler des besoins essentiels tels que se nourrir et se loger. Effectivement, on les nomme les occupants du tiers-monde.
En tenant compte de plusieurs arguments et de nombreuses recherches fondées, je pense qu’il est impossible de vivre heureux sans argent. Cette question éthique met en valeur de nombreux thèmes, notamment les besoins essentiels de l’être humain qui se retrouve dans la pyramide de Maslow, les expériences obtenues en raison des dépenses et la possibilité de redonner. Premièrement, vers la fin des années 1950, le sociologue Abraham Maslow établie une pyramide portant, d’ailleurs, le même nom en classant de manière hiérarchique 5 différents types de besoins. On retrouve, en premier lieu, les besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d’appartenance, le besoin d’estime et le besoin d’auto-expression. Sans argent, il est impossible de répondre aux besoins primaires de cette pyramide comme se nourrir et se vêtir. Deuxièmement, les voyages, les activités et les projets sont des expériences qui apportent plus de bonheur que le matériel. Par exemple, avec un montant de 5000$, on peut s’offrir un voyage en Europe ou un bel ensemble d’appareils électroniques. Une fois, le voyage terminé, il disparait, alors que les appareils s’y retrouvent encore. Bien que le voyage soit fini, il demeure dans notre mémoire et nous donne une expérience enrichissante, augmente nos connaissances et nous permet de partager avec d'autres individus. Troisièmement, aider les autres avec son argent correspond à être l'activité la plus profitable. Selon des études guidées par une enseignante en psychologie de l'Université de la Colombie-Britannique nommée Elizabeth Dunn, elle dit que faire don de sa poche produit un impact similaire autant chez les personnes pauvres que chez les personnes riches. Finalement, être capable de se procurer les biens pour être en mesure de survivre, répondre à ses besoins et s’enrichir sur le plan personnel est un luxe dont personne ne peut s’en passer.
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