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En histoire, connaissons-nous le passé ou le rêvons-nous ?

Commentaire d'oeuvre : En histoire, connaissons-nous le passé ou le rêvons-nous ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Février 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 729 Mots (11 Pages)  •  447 Vues

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Chapitre 2 : En histoire, connaissons-nous le passé ou le rêvons-nous ?

Introduction :

Si on se réfère à la classification originelle des sciences, l'histoire est alors une science humaine.

L'histoire fait référence à un devenir et qui demeure sur un autre plan physique ou psychologique et qui est différent à l'évolution.

L'histoire s'intéresse aux hommes, à leurs actions, leur passé, celui de l'humanité. On s'intéresse pas à ce qui est et à ce qui sera, mais ce qui a été ; on ne s'intéresse pas à ce que nous sommes, ou à ce que nous serons, mais à ceux que d'autres ont été avant nous.

Lorsque l'on fait de l'histoire on ne recherche alors que ce qui est révolue, à ce qui n'est plus.

Est-il possible de rendre compte de façon rationnelle, cohérente et objective de ce qui n'existe plus ?

La vérité de ce passé est-elle accessible à l'historien, qui lui n'a pas vécu, rien assisté.

Quel est ce passé dont nous parle les historiens ? S'agit-il vraiment du passé ou alors d'un passé revu et corrigé ?

L'histoire mérite t-elle son statut de science ? Quelles valeurs reconnaître au discours de l'historien ?

I/ L'histoire : une science... tronquée et imparfaite.

A. En raison de son objet.

  1. Le fait historique : un fait, par définition, unique...

Faire de l'histoire c'est raconter un événement. Mais qu'est ce qu'un événement ?

Le propre d'un événement c'est d'être singulier, sans précédent, particulier, ponctuel et qui ne se reproduira pas par la suite. Tout ce qui concerne l'histoire à plus ou moins la valeur d’événement, car chaque hommes et femmes sont uniques et chaque événements peuvent se ressembler, mais ressembler ne veut pas dire le même, et avoir des points communs, ne veut pas dire identique. L'histoire ne se répète pas.

Le propre de la science c'est de trouver des lois, malgré la multitude d'événements.

Il y a toujours en histoire un facteur d’imprévisibilité.

  1. qui n'existe plus.

Ce sur quoi travaille l’historien ce n’est pas sur le fait mais sur la trace de ce fait qu’il doit essayer d’expliquer et comprendre. Il ce pourrait que des parties énorme de notre histoire nous soit inconnu par manque de trace.

B. En raison de celui qui l'exerce (l'historien).

Travail de reconstruction vu que le fait n'est pas donné et a disparu. Reconstruction à partir du peu d'éléments qu'il dispose, ce qui est pour lui un travail de compositeur ou de re-compositeur, objectivité de l'historien, elle ne trouve pas de loi, c'est-à-dire que l'histoire est tronquée.Il faut qu'il réinterprète les faits, et nous sommes obliger de penser qu'il y a de la subjectivité dans les faits, et que la neutralité n'entre pas dans les événements. Sa culture, ses objectifs, ses projets, son avis, ses idées, sa société, l'époque à laquelle il travail, tout ces facteurs subjectifs changent toutes les donnes sur les faits de l'historien sur les compositions ; mais tout cela est alors inconscient.

« Le bon historien n'est d'aucun temps, ni d'aucun pays » -Fénélon.

Il n'y alors pas de bon historien, car un historien vient d''une culture, d'un certain pays, d'un certain temps, et comme disait Hegel : « nous sommes le fils de notre temps ».

Transition :

Les difficultés auxquelles l'histoire ce heurte sont considérables.

Pour ces raisons certains philosophes refusent de donner à l'histoire le statut de sciences (principalement Schopenhauer)

Si ces difficultés existent ? Sont-elles indépassables ? Ne peut-elle pas surmonter ces difficultés ? En tirer profit ?

II/ Pourtant, l'histoire est en mesure de devenir une science.

A.Exigence de rationalité.

L'historien est obligé de reconstruire et d'interpréter les faits, mais cela n'empêche pas qu'il doit le faire correctement.

-Méthode expérimentale : il émet une hypothèse qui doit être mis sous vérifications rigoureuses. Ce qui permet à l'historien de validé ou non ces hypothèses c'est grâce aux traces qu'il recueille. Tout ce qu'il veut démontrer doit être vérifié avec des traces qui doivent être TOUTES retenues et non avec des points de vues, ou des avis que nous pouvons avoir sur un tel sujet ou un autre.

L'histoire est un ensemble de thèse (=prise de position cohérente, structurée et argumentée) pour un événement précis.

B. L'honnêteté intellectuelle.

Dire la vérité, faire en sorte que toute cette méthode, cette logique, soit au service de la révélation des faits et en aucun cas de leur occultation (masqué, défiguré).

Révisionniste / négationniste (pour le génocide de la 2nd guerre mondiale)

Aristote définit ce que c'est que la fiction, « j'appelle : fiction ; la violence faite à la vérité en vu de satisfaire à une hypothèse ».

L'historien met ces propos à l'épreuve des faits, les fait peuvent alors avoir raison de ces propos, alors que l'imposteur fait totalement l'inverse. Si les faits, ne donnent pas raison à ces propos il les transforment, les modifient ou les nies.

On abandonne des propos si ils ne sont pas tenables, pour se faire une idée la plus juste, on a tout intérêt a prendre le plus de points de vue sur cet élément. Les thèses en histoire, sont importantes car on ne doit pas accepter l'inacceptable avec l'acceptation purement idéologique des faits. Le révisionnisme et le négationnisme sont alors hors de l'histoire, ce sont encore moins des thèses.

En conclusion :

Nous avons essayés, si l'histoire oui ou non mérite son statut de science.

On a pu voir que l'histoire étaient face a de grandes difficultés ais Ces difficultés pouvaient être gérer a conditions que les deux exigences de rationalité et d'honnêteté intellectuelle soient respectées.

La subjectivité ne pourra jamais être supprimée du discours de l'historien. Ceci dit, ces difficultés sont mine de rien des difficultés que toutes les autres sciences connaissent. Qu'on le veuille ou non, dans les autres sciences mêmes celles que l'on dit exactes, il y a toujours une part de subjectivité.

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