Edward T. Hall La Dimension cachée
Fiche de lecture : Edward T. Hall La Dimension cachée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Casio1499 • 25 Janvier 2017 • Fiche de lecture • 2 560 Mots (11 Pages) • 3 229 Vues
La Dimension cachée, Edward T. Hall
Edward Twitchell Hall est un anthropologue et chercheur américain né à Webster Groves au
Missouri le 16 mai 1914. Ayant effectué de nombreux voyage en Amérique du sud, Asie et Europe,
Edward T.Hall s'est notamment consacré aux problèmes des relations interculturelles et aux
difficultés de la communication par-delà ces frontières. L'anthropologie apparaît comme la branche
des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques,
morphologiques, évolutifs, etc.) et culturels (socio-religieux, psychologiques, etc.).
Il accorde beaucoup d’importance aux faits interculturels. Il a effectué des recherches sur la
perception culturelle de l’espace (l'espace étant entendu ici comme la distance physique entre les
individus et entendu aussi dans son sens géographique). Cela lui a permis de travailler dans de
nombreuses universités et pour le Département d’Etat aux Etats-Unis. Il y enseigna alors au
personnel du service étranger, les techniques de communication interculturelles. C'est par ailleurs à
la même époque, dans les années 1950, qu'il a développé le concept de high-context and lowcontext
cultures. Ce concept que l'on pourrait à première vue définir comme péjoratif permet de
définir une culture selon son niveau de langage dans la communication courante.
Dans les nombreux livres qu'il a écrit, il développe et explique la notion de proxémie. La proxémie,
terme crée de toute pièce par Edward Twitchell Hall est un néologisme définissant l' « ensemble des
observations et théories de l’usage que l’homme fait de l’espace, en tant que produit culturel
spécifique ».
Dans La dimension cachée, il étudie les différents rapports que les hommes ont à l’espace pour
expliquer les différences de comportement sociaux et culturels à travers le monde. Il décrit
également la dimension subjective qui entoure quelqu'un et la distance physique à laquelle les
individus se tiennent les uns des autres selon des règles culturelles subtiles. Selon lui, quatre
distances principales s'établissent entre les individus : l'intime, la personnelle, la sociale et la
publique.
Les structures proxémiques sont essentielles pour lui et devraient être connues de tous car elles
permettent aux différents peuples de se comprendre et pourraient être à la base des analyses des
urbanistes qui auraient la possibilité d’envisager des villes en tenant compte des besoins de chacun.
Pour lui, l’Homme se sert donc de l’espace de façon inconsciente, c’est une « dimension cachée »
de notre expérience.
Le chapitre que j'ai choisi de résumer est le chapitre onze portant sur la proxémie comparée des
cultures allemande, anglaise et française par rapport à la culture américaine. Je le trouve
particulièrement intéréssant car nous y apprenons de nombreuses choses sur les manières de vivre et
sur les comportements de ces différentes cultures. En effet la connaissance de nos propres lois
sociales, de nos mythes, etc. ne nous garantit pas la connaissance de celles des autres. Grâce à ce
chapitre et aux différents exemples qu'il nous offre, nous pouvons élargir notre savoir sur la vie
quotidienne de différents pays.
Comme il le fait tout au long des quatorze chapitres de son livre, Edward T. Hall suit un schéma
bien précis, il énonce des hypothèses, des vérités sur des différents concepts en s’appuyant sur de
nombreux exemples, sur des expériences scientifiques, des rencontres et des entretiens. Le chapitre
onze n'échappe pas à cette structure redondante que l'on retrouve dans le livre. Ce chapitre est divisé
en trois parties, elles-mêmes constituées d'exemples clés formant des sous-parties. La partie une est
consacré aux Allemands.
Dès le début du texte, une première différence entre les allemands et les américains apparaît :
c'est le rapport au temps et à l'espace ; en effet les deux ne structurent pas de la même façon le
temps ni l'espace. Les allemands sont moins « pressés », moins portés sur les horaires, et plus
intéressés par les relations humaines et l’espace; Ils prennent en compte les besoins d’espace.
Les allemands sont plus sensibles à la violation de leurs habitudes spatiales.
Les américains, en revanche, accordent peu d’importance au temps et à l’espace : les horaires
semblent être plus importantes que les relations sociales et humaines. De plus, ils n'accordent pas de
temps aux loisirs, aux contraire des allemands. Pour le rapport à l'espace les américains semblent le
gaspiller et rarement l'organiser en fonction des besoins publics. Ils tendent à sous-évaluer les
besoins individuels en espace.
Les Allemands et le problème de l'intrusion :
Les américains ont deux comprtements qu'ils jugent
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