Dissertation : Le Travail fait-il taire le désir ?
Dissertation : Dissertation : Le Travail fait-il taire le désir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alex Gautier • 16 Avril 2016 • Dissertation • 1 090 Mots (5 Pages) • 1 237 Vues
Dissertation : Le Travail fait-il taire le désir ?
Toute société humaine est fondée sur une répartition de tache, c’est-à-dire un partage du travail entre chaque personne. La nécessité de travailler est pourtant vécue et définit dès l’antiquité comme une malédiction, une contrainte. Donc justement le travail n’irait-il pas à l’encontre de toute forme de désir ?
Nous savons que certaine personne prennent plaisir à aller travailler, le travail n’est-il pas constitutif d’un lien social ? Donc le travail ne peut-il pas faire partie de ce désir ?
On parle de travail constructif, ne peut-on donc pas définir le travail comme prolongement de désir ? Connaissant la vrai nature du désir, avons-nous un quelconque contrôle sur nos désir au travers du travail ?
Ensemble des activités par lesquelles l’homme satisfait ses besoins et transforme la réalité. Travailler n’est pas un objectif en soi. Il est subordonné à une fin extérieure : la satisfaction des besoins. C’est parce qu’on a des besoins, et parce que le réel résiste à leur satisfaction qu’il faut travailler. L’homme est donc contraint de travailler.
Généralement le travail possède un sens plutôt négatif. Il est communément admis que les hommes n’aiment pas travailler. En effet, il est généralement associé à l’idée de contrainte à quelque chose qui serait imposé de l’extérieur à notre volonté. Le mot possède des racines latines comme ‘’Trepalium‘’, définition d’instrument de torture. Le travail implique donc un contexte de souffrance ou de pénibilité. C’est pour cela que l’on parle de travail de l’accouchement par exemple (travail physique).
Chez les Chrétiens, contrairement à une idée reçue, le travail n’est pas un châtiment divin qui viendrait punir le péché originel. Dieu avait donné la Terre à l’Homme pour qu’il la cultive avant même le péché originel. Toutefois, à cause de ce dernier, le travail est devenu pénible par certains aspects : ‘’C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie ‘’.
On peut parler de la notion du maître/esclave : Le maître jouit de ses désirs quotidiens sans travailler, il demande à l’esclave de travailler pour lui. Ses désirs dépendent donc de quelqu’un. Il n’en est pas maître. En opposition, l’esclave travaille pour son maître et en quelque sorte ne dépend que des besoins vitaux (nourriture et toi). Il va même jusqu’à accroitre sa force et sa capacité à manier les éléments.
Le désir est alors en opposition à cette souffrance on peut donc en résumer que le travail rend au silence toutes formes de désir, autre que les désirs et besoins vitaux, se nourrir et se loger, si ce n’est que l’individu en question ne trouve aucun plaisir dans sa propre souffrance.
Chez certain, le travail n’est pas définit comme une souffrance mais au contraire, travailler est un objectif de leur désir. Alain cite : « Le travail utile est par lui-même un plaisir ; par lui-même et non par les avantages qu’on en retirera. » C’est-à-dire que des individus trouvent une certaine satisfaction dans le simple fait de travailler sans penser forcement au résultat. Ces gens sont, par exemple, des intellectuels comme des écrivains, des journalistes. On peut citer les patrons qui aiment diriger une équipe, donner
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