Devoir philosophie
Étude de cas : Devoir philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alix Blamont • 7 Avril 2020 • Étude de cas • 1 363 Mots (6 Pages) • 515 Vues
Ce texte est un extrait des Lois de Platon, livre II . Les lois sont faites en premier lieu pour éduquer les citoyens et réglementer les plaisirs par l’éducation. Mais, la jeunesse est fougueuse et parfois indiscipliné. Cela constitue un trouble à la loi? Ou alors est-ce quelque chose de naturel chez les humains? Y’a-t-il donc une différence entre nous, sujets humains, et les autres animaux ?
Le thème du texte est la nature du sujet humain. La thèse de Platon est explicite: bien que les hommes, comme tous les animaux, tendent dans leur jeunesse à s’agiter et à crier, ils ont malgré tout une différence qui les distingue des autres animaux. Ils possèdent grâce à la nature le sentiment d’ordonner leurs mouvements et leurs cris, qui peut devenir alors ce que l’on peut nommer la danse et le chant. L’enjeu ici du texte est aussi politique, puisqu’à travers l’ordre de la danse et du chant, les citoyens forment un chœur, une communauté humaine unifiée.
Dans la première partie, de « Mais les Dieux » à « notre éducation » (l.6), le texte évoque le rôle crucial des fêtes regroupées dans la vie humaine. Dans un second temps, de la ligne 6 « Voyez donc » à la ligne 11 « mille cris différents », Platon montre sa thèse en montrant que l’homme, comme n’importe quel animal, a besoin du mouvement et de bouger. Enfin, la fin du texte développe la thèse de Platon en insistant sur la spécificité humaine: l’homme est un animal qui bouge.
Le texte commence par une référence au polythéisme grec. Dans ce passage, il y a un divin évoqué par Platon, celui- ci fait figure de compassion, c’est un sentiment qui consiste à souffrir avec ceux qui souffrent, à partager leur peine et leur souffrance. Les dieux seraient donc sensibles au malheur des hommes et non des animaux. Les animaux, eux, suivent leur instinct, utilisent des techniques, mais ils n’obtiennent pas une réelle transformation de la matière telle que peut produire l’effort humain. Le travail est assimilé à la torture, à l’inverse du mythe de l’abondance. Ayant perdu cette abondance, l’homme est donc forcé de travailler pour vivre et survivre, ce qui montre une punition et sa « condamnation », naturelle selon Platon.
Selon certaines sources, plusieurs Dieux dont la condition humaine faite de entièrement de fatigue, auraient alors permis l’institution des fêtes. Platon raconte, en passant par le mythe, un récit de l’origine des fêtes populaires et communes qui rythment la vie dans une cité. Ce sont, traditionnellement, des fêtes religieuses, comme celles qui structurent toujours aujourd’hui dans nos sociétés le calendrier: entre autre Noël, Pâques...Ces jours fériés, parce qu’ils sont sacrés, constituent des jours de repos, mais aussi de divertissement. Il ne s’agit pas seulement d’arrêter le travail, mais de faire une autre activité qui contribue aux plaisirs humains. Cela peut signifier selon Platon que les temps de plaisir peuvent aussi faire l’objet d’une régulation par la loi.
Ces fêtes qui permettent de « réparer (…) les pertes de notre éducation » (l.6). Nous avons certainement besoin de plaisir, mais nous ne savons pas toujours lesquels choisir, ni par quels moyens nous procurer du plaisir. Aloes, les fêtes religieuses sont là pour nous offrir des plaisirs sains qui ne vont pas contredire notre moralité et notre vertu et notre droit. Si l’éducation nous présente la vertu comme attractive, nous allons donc aimer la vertu et être heureux de la pratiquer. Le but des lois est de former le sujet humain à aimer la vertu.
Mais comment parvenir concrètement? Qu’est-ce qui peut nous faire aimer les deux ?
Platon argumente sa thèse et affirme qu’elle s’inspire de la nature humaine. Il assume concrètement sa thèse en utilisant le « Je » : « Je dis que », « ce que je prétends ici est vrai ». Le texte On peut observer que le texte est normalement un dialogue, il utilise le « vous » : « Voyez ».Platon essaye donc de convaincre le lecteur que sa thèse et non pas une question mais une affirmation..
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