Cours sur l'inconscient , la conscience
Cours : Cours sur l'inconscient , la conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anhe345 • 8 Mars 2022 • Cours • 6 364 Mots (26 Pages) • 446 Vues
La conscience, l’inconscient et le temps (+ désir)
I. Comment ces notions nous donnent-elles une appréhension du sujet ?
Conscience/ inconscient → prolongement du langage
Présence de chacun et chacune :
- présence-au-monde → confronter à ce qui nous entoure rendu possible par la conscience ( phénomène étrange, psychologique qui nous accompagne tout au long de la vie, cad l’attention
nous ne sommes pas les seuls a avoir une conscience, des qu’il y a de la vie il y a une forme de conscience
- conscience vécue dans une certaine durée → fonction de notre capacité d’attention
- présence-à-soi-même
l’être humain dispose la capacité d’être conscient de lui-même → particularité de l’Homme
capacité de revenir à nous même, se sentir exister en temps qu’être humain à part entier
cette conscience de soi n’est pas inné, elle se construit dans les deux premières années de notre vie ( stade du miroir → capacité de se reconnaître dans un miroir, capacité à s’identifier = première étape de l’identification)
→ sujet à part entier : je
les fondements philosophiques de la notion de «sujet», 4 thèses :
- une «dialectique(=solidarité contradictoire) de corps et de parole»
définition de Platon : «l’Homme est un être raisonnable»
être de dualité, fait de deux entité → corps biologique, animalité (être de besoin, dépendant de la nature(cours travail et technique), être de désir, être de pulsion(=poussé qui traverse notre corps et qui nous pousse à les assouvir))
pour ne pas que nous ne soyons que des objets, que nous assistons à la violence de nos pulsions qu’il faut être capable de contenir notre animalité et de les formuler, de les dires = langage est fait pour ça à la base
→ parole donc apprentissage dans l’enfance par la parole est indispensable = dosage entre expression des pulsions et du langage
- équation personnelle, prendre conscience du désir qui nous structure, désir maître (ex désir de pouvoir de Trump)
devient un sujet quand on reconnaît ce désir de par une construction, une connaissance et une réalisation des différentes étapes de l’identification ( ex désir d’orientation)
- nous sommes une historicité → histoire personnelle, concept de vie intérieure (est ce que l’on se sent bien dans cette histoire contraire à la vie des apparences, superficielles) = «moi je suis ça», «j’ai vécu ça», complexe/ difficile à exprimer par le langage
altérité = être autre que tous les autres, personne ne sera le même sujet que nous, nous sommes le résultat de cette histoire personnelle qui n’appartient qu’à nous
- la conscience de notre histoire personnelle/notre historicité nous rend libre
comment je vais gérer cette histoire personnelle = liberté de divulguer ou non son histoire
pas complètement libre car conditionné par l’histoire de notre culture
II. Comment articuler la conscience, l’inconscient et le temps ?
l’inconscient est une notion extrêmement récente fin 19ème
«je pense donc je suis » Descartes = je me défini fondamentalement comme «je»
sauf que depuis
«je ne suis pas moi»
«je» c’est le sujet qui s’empare du langage, qui est présent-au-monde ici et maintenant (seulement dans le présent), sous le regard des autres, qui est exposé, qui n’a pas droit à l’erreur
confronté aux autres, sous le regard des autres → suppose de mobiliser toute sa conscience
s’appuie sur le «moi»
«moi» c’est mon histoire, vit dans la durée, totalité de ce que je suis, de mes relations, de mes ressentis, de mon vécu (part de l’enfance encore en moi, part de l’adolescence…), le «moi» grandit mais on a pas forcément conscience car on vit dans le «je»
distorsion entre «je» et «moi» → conflit
- névrose (trouble de la personnalité qui apparaît souvent à l’adolescence et qui se soigne)→ symptômes : se plaindre, la fatigue psychique, multiplication des actes manqués (oubli, passe à côté
- psychose (maladie psychique, mentale, psychologique qui apparaît sous 3 formes principales)
→ la schizophrénie (dédoublement de personnalité, coupure verticale, «je est un autre» Rimbaud) symptômes : violence contre soi-même
→ la paranoïa (paranoïaque = pense contre lui-même (coupure horizontale, ne ressent rien, pense dans sa tête, quotient intellectuel très élevé, pense constamment) symptômes : délire de percussion,
→ le maniaque
le fantasme = il est possible que face à l’image constante que nous avons du monde, se superpose une réalité proprement fantasmé
la conscience s’appuie en permanence sur 2 dimensions que sont l’espace (construction de repère conscient) et le temps (intégré à la conscience, la conscience sent le temps passé à travers elle, la conscience est son propre repère temporelle
→ 2ème étape de l’identification à 5 ans = conscience du temps et intégration en nous
«l’inconscient ignore le temps» Freud
dans l’inconscient, pas de référence au temps
III. Approche psychologique de la conscience
dimensions que met en jeu la conscience
(→ conscience morale = jugement propre de nos actes ) déjà vu
→ conscience psychologique « aperception (= perception diffuse, un champ de conscience) immédiate plus ou moins claire par le sujet de ce qui se passe en lui et en dehors de lui »
→ ce qui occupe le champ de conscience ce sont mes désirs, mes besoins et en même tant ce qui s’y oppose
aperception : part réel et une autre de fantasmé = contient toujours + que ce que je peux analyser
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