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Cours : conscient - inconscient

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Par   •  1 Janvier 2023  •  Cours  •  2 592 Mots (11 Pages)  •  374 Vues

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Conscience ; inconscient et liberté

Introduction

étymologie conscience : vient du latin cum-scientia → accompagné de savoir

Depuis Descartes, la philosophie a continuellement définit l’être humain comme le seul être parmi tous les vivants conscient de lui même. Ce savoir que nous avons de nous même, nous savons ce que nous faisons, nous savons ce que nous sentons nous distinguerait des autres animaux. Mais savons nous réellement qu’elles sont les causes de nos idées, de nos sentiments, de nos actes. Ces causes ne sont elles pas inconsciente, n’échappent elles pas à notre consciences. Savons-nous toujours ce que nous faisons ou disons. L’idée d’Inconscient développée par les sciences humaines au 20e siècle, en psychologie et en sociologie remet en question que nous puissions être réellement libre  et donc responsable de nos actes si nous ne pouvons pas être totalement conscient des raisons qui motivent nos idées et nos actes.

Au 17e siècle début l’air moderne, cette époque se caractérise par un progrès scientifique et technique de plus en plus rapide. Le personnage principal en sciences est Galilée. 2 grandes de ses découvertes : l’héliocentrisme.

La vision scientifique moderne de la nature/du monde est une vision déterministe. Déterminisme : principe fondamental de la science moderne qui pose que tout évènement naturel est précédé par une cause donc il n’y a pas d’effet qui n’est pas de cause → tout phénomène naturel peut être expliqué par une chose.

La science applique constamment le principe de causalité et les lois de la nature explique le rapport nécessaire entre un effet et sa cause.

Le déterminisme pose problème car il semble contraire à la liberté humaine, être libre semble supposer que nos idées et nos actes ne sont pas déterminés à l’avance par des lois physique ou chimique.

I/

Phrase 1 : définit la volonté en tant que volonté libre. Descartes comprend donc la liberté comme libre arbitre (libre jugement). Le libre arbitre s’exerce sur 2 choses : -nous pouvons affirmer ou nier une idée (plan théorique)

-sur les actes que nous menons (plan pratique)

Ce libre arbitre est dirigé par l’entendement (intelligence). Notre liberté doit être éclairé par notre intelligence et notre conscience nous montrera que nous sommes libre si nous ne sentons pas une contrainte extérieur qui déterminerai nos choix.

Cette idée de Descartes selon laquelle nous sommes libre dans la mesure où nous sommes conscient qu’aucunes contraintes extérieur ne pèse sur nous est discutable, problématique. Sommes-nous réellement toujours conscient des raisons de nos choix, même les plus libre. Est-ce que mes choix intellectuels où pratique me sont toujours connus ? = Est ce que la conscience que j’ai de moi même est une connaissance de moi même.

Ex : je choisi de m’acheter une paire de convers, j’ai conscience de mon désir de cette marque la, mon choix est libre mais suis-je toujours conscient des raisons qui me font préférer tel marque à tel marque. Un sociologue sera savoir pourquoi je choisi cette marque.

Descartes définit la liberté comme autodétermination (=capacité de se déterminer par soi-même, sans détermination qui me soit extérieur). Cependant, une certaine naïveté de Descartes apparaît dans sa définition de la liberté. Certes, nous pouvons croire que nous sommes libre quand aucunes contraintes extérieur n’apparaît à ma conscience mais il se pourrait qu’il y ait des contraintes sur moi qui s’exerce de manière inconscience. La conscience de soi n’est pas une connaissance de soi : ex → je peux être conscient de mon sentiment de tristesse mais est ce que je connais vraiment toujours les raisons de cette tristesse.

A la fin de son texte, Descartes montre bien qu’être libre ce n’est pas être indéterminé, indifférent c’est à dire agir sans raison. Cependant, il ne voit pas que nous sommes très souvent ignorant des raisons qui déterminent nos actes. Nous croyons nous autodéterminer parce que nous ignorons qu’il y a des causes extérieurs qui  nous déterminer à penser ou à agir. La liberté comme libre arbitre est alors une illusion provoquée par le fait que nous confondons conscience de soi et connaissance de soi. La vraie connaissance de soi suppose la cherche de causes de nos idées, de nos actes qui peuvent être inconscientes.

II/ Mais la conscience de soi est une connaissance illusoire  (Spinoza 1632-1677)

Son système est un panthéisme (pan = tout et théos = Dieu)

→ Dieu est tout ( Dieu est la nature)

→ donc Dieu = les lois de la Nature (Dieu agit librement au sens où il suit ses propres lois)

→ nous connaissons 2 attributs de Dieu : matière et esprit

→ nous-mêmes sommes des parties de Tout, de Dieu

Spinoza a été accusé d’être un athée. Selon Spinoza, les religions traditionnelles (judéo-chrétienne) sont des superstitions car toutes ses religions assimilent Dieu à une personne qui aurait une volonté, une intelligence, qui aurait un certain pouvoir donc une personne. Elles croient que Dieu est transcendant (=au dessus de Tout, de sa Création, il est l’au-de-là). Spinoza dit que Dieu n’est pas transcendant mais immanent à toute chose au monde (=dans le monde, il est partout)

Spinoza essaie d’expliquer Dieu, l’homme et le monde en rejetant les causes finales. Par exemple la religion catholique croit en la providence divine (voit à l’avance)

-un providentialiste croit que l’histoire a été prévu à l’avance

-elle a été prévu pour le plus grand bien des hommes

Selon Spinoza dans la nature il existe que des causes efficientes. C’est à dire qu’il existent aucune cause répondant à une finalité à une intention, à une volonté. La cause efficiente de la peste est un virus mais dans l’antiquité ne connaissant pas la cause efficiente on parle d’une cause finale, les Dieux veulent punir les hommes.

texte a) Lettre à Schuller

Q1) Si Dieu est Tout ce qui existe, aucun être, aucune force par définition ne peut exister hors de lui, à l’extérieur de lui. Donc puisque que Dieu est Tout, il ne peut jamais être contraint par un être extérieur à lui.

Q2) La pierre lancé par la main si elle avait une conscience aurait conscience de son effort pour avancé mais elle ne connaîtrait pas la vraie cause de son mouvement qui est une contrainte extérieure. De même, il se pourrait que nous soyons conscient de faire un effort pour atteindre un but par exemple : remporter une compétition sportive, être conscient de l’effort mais peut être que j’ignore les causes qui me font désirer cet objectif là, ces causes peuvent échapper à ma conscience

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