Corpus de document sur le génocide juif de la seconde guerre mondiale

Question n°1 :

Le corpus se compose de deux textes et d'un document photographique. Le premier texte est une biographie sur un juif expliquant son expérience de survivant au camp d'Auschwitz. Le deuxième texte est une biographie sur une jeune catholique polonaise rescapée du camp d'Auschwitz. Ce qui les unit c'est ce qu'ils ont été déportés vers le camp d'Auschwitz, ainsi que leur combat pour survivre au camp d'extermination. En revanche nous pouvons noter une différence entre les deux héros présentés: dans le premier texte le héros est masculin et de confession juive, tandis que dans le second c’est une héroïne qui nous est présentée, de confession catholique.

Question n°2 :

« La démolition de l'homme » évoque le traumatisme et l'horreur des camp de concentration. C'est  l'attaque contre l'humanité de chacun, la dégradation de l’homme vers un état inférieur, la déshumanisation prisonniers entreprise par le régime Nazi avant de les tuer.

Question n°3 :

La jeune catholique trouve l'amour auprès d'un jeune du sud. Après tant de souffrances, culpabilité, elle arrive quand même à retrouver le bonheur,

Pour cette question appuie-toi sur la métaphore ligne 25-27, de « pareille à une minuscule » jusqu’à « l’océan paisible » c’est la métaphore du levé de soleil comme étant la plus belle chose du monde et synonyme d’espoir.

Question n°4 :

Le document 3 est plus facilement associable au texte 1 qu’au texte 2. On observe sur la photo prise cinq ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale un soldat a priori plus âgé étreignant un autre soldat visiblement plus jeune que le premier. Ces deux soldats se replient sur ce qu’ils ont de plus précieux, ce qu’il leur reste puisqu’ils sont tous deux privé des êtres qu’ils aiment, de leurs maisons, de leurs habitudes (ce qui fait échos aux lignes 21 à 23 du texte de Primo Levi). Des millions d'hommes, femmes et enfants sont morts, ont subi de mauvais traitements. Quelque uns arrivaient à s'en sortir.

Evaluation des compétences d'écriture :

          Outre les formes d’argumentation directe, les écrivains ont vite compris qu’il était parfois judicieux de passer par le biais d’une argumentation indirecte pour inciter le lecteur à réfléchir sur la condition de l’homme. C’est ainsi que procède Molière dans la plupart de ces comédies, pour en citer l’une des plus célèbres, Tartuffe, dans laquelle le faux dévot éponyme use et abuse de manière grossière de la religion pour parvenir à ses fins et piller les biens d’Orgon qui ne se rend compte de rien.Sous les traits de ce grossier personnage, l’auteur invite son public à se méfier des dévots parmi lesquels prolifèrent les imposteurs.

        On peut dès lors penser aux camps de concentrations, lorsque l’ auteur raconte la cruauté, l’ extermination des gens dans Si c’est un homme.  Les textes littéraires, notamment quand ils ne sont pas embellis par le voile de la fiction, ne suscitent pas l’engouement du lecteur. Le titre même n’a pas été choisi de manière aléatoire puisque celui-ci pose la question de l’humanité : est-ce d’un que ce livre raconte le vécu. Le lecteur est invité à réfléchir sur ce dont est fait un homme, quels sont les critères qui permettent de dire, cet être fait de chair et d’os n’est pas un animal mais un homme.

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