Concepts Grecs Aristote

Le point de vue d’Aristote repose sur le fait que nous sommes intéressés par la vérité parce qu’au fond chercher à connaitre ça nous intéresse. Prenons un exemple, pourquoi faisons-nous des sudoku? Quand nous jouons au sudoku, tout le monde cherche à réfléchir pour résoudre une énigme et il n’y a aucun autre intérêt que la vérité, ainsi c’est la recherche de vérité qui nous intéresse.

Ce point de vue d’Aristote était, pour les Grecques, évident car pour eux, la recherche théorique de vérité est une activité libre. En effet, une activité libre est une activité qui est à elle-même sa propre finalité. Quand nous recherchons vérité, c’est pour chercher vérité et pas pour autre chose, c’est à soi-même sa propre vérité.

En revanche, une activité non libre est une activité qui n’est qu’un moyen pour autre chose car dans ce cas-là, cette autre chose est la fin. Prenons un exemple très courant : le régime. En effet, lorsque l’on fait un régime, on préfère garder la ligne que faire du sport, or, il faut faire du sport pour maigrir donc nous pratiquons qqe chose (sport) pour une autre fin qui elle a de la valeur (maigrir).  

E) Mais alors qu’est ce qui nous permet de dire que la recherche de vérité est bien ?  

Cette recherche équivaut à une diminution de notre hétéronomie (fait de se baser sur des règles reçues de l’extérieur) et une augmentation de notre autonomie (qui s’oppose à l’hétéronomie et Kant définit ce concept comme « la propriété qu’a la volonté d’être à elle-même sa loi »).

Pour mieux comprendre ces concepts, en grec (autonomie et hétéronomie), nomos = règle, auto=soi, hetero=autre. S’il y a règle, il y a l’idée de constance de cette règle, ce n’est pas le caprice du moment, c’est une règle que l’on doit être capable d’assumer tout le temps. Selon Alain Boyer, être autonome se traduit par le fait de n’être soumis ni à un chef, ni à des passions. La passion est un intérêt dont on ne peut pas rendre raison donc si l’on pose nos règles par rapport à nos passions, il n’y a plus de raison. On peut parler de raison si l’on suit des règles que nous avons-nous-même posé et qu’on sait pourquoi on pose ces règles (autonomie).

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