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Compréhension et argumentation

Fiche de lecture : Compréhension et argumentation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2019  •  Fiche de lecture  •  577 Mots (3 Pages)  •  490 Vues

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  Exercice de lecture : compréhension et argumentation.

1) Le point commun qu’il y a entre les trois paragraphes du Manuel d’Epictète est qu’il nous montre que le regard de soi ou des autres est interprété de différentes manières ; que si on prend du recul par rapports aux avis des autres, on ne réagit plus dans la confrontation, on est plus serein.

2) Dans le paragraphe XX, il est question du regard qu’on porte à soi-même à travers les remarques d’autrui : « Ton propre jugement qui t’a provoqué ». Cela montre que nous sommes offensés non pas par les paroles des autres mais par notre jugement qui leur accorde trop de valeur.

Dans le paragraphe XXVIII, il est question de ne pas s’étonner des remarques des autres lorsque nous dévoilons notre pensée sans pudeur alors que nous n’agirions pas de même pour notre corps. >Nous sommes plus respectueux de notre corps que de notre pensée : « si l’on confiait ton corps au premier venu, tu t’en irriterais ; mais confier ta propre pensée au premier que tu rencontres. »

Dans le paragraphe XLII, il est question de la cause à effet, quand une personne pense différemment cela peut affecter notre personne. Nous prenons l’avis des autres sans filtre. C’est donc pourquoi il faut être compréhensif envers ceux qui agissent mal à notre égard, car ils se trompent : « si quelqu’un juge fausse une proposition vraie, ce n’est pas la proposition qui est lésée, mais celui qui s’est trompé ». Et par cette erreur c’est à eux seuls qu’ils font du mal.

3) Les attitudes prescrites sont raisonnables car elles nous permettent de laisser une distance avec les autres personnes. Elles servent à ne pas tout prendre au premier degré, à relativiser. C’est la formule ancienne du « laisser faire, laisser braire ». Si on relativise les jugements des autres, on n’est plus atteint par les « mauvaises » pensées. On trace son chemin sans se soucier des détracteurs tout en écoutant d’une oreille attentive leur critique qui peuvent s’avérer pertinentes et constructives. Il est bien difficile de démêler les critiques fondées et constructives des jugements négatifs. C’est une des premières difficultés. La seconde, et non des moindres, est de ne pas être affecté par ces critiques. Cela nécessite une solide personnalité et une sérénité qui s’accroit avec la distance que l’on peut mettre entre soi et ces jugements négatifs.

Lorsqu’on surmonte ces difficultés, qui sont de notre fait, intimement liées à notre force de caractère et notre empathie, on atteint un certain de degré de sagesse qui s’autoalimente et permet de progresser dans ce détachement. Ne plus être sensible aux critiques stériles tout en gardant une oreille attentive aux remarques qui permettent de progresser permet d’élever son âme et d’atteindre une sérénité que certains acquièrent avec l’âge.

4) L’âme des Stoïciens est une âme apaisée, qui coule un regard bienveillant sur tout ceux qui l’entourent, qui répond par l’empathie aux attaques et ne s’épuise pas à remonter son estime de soi. Il a suffisamment d’estime de soi et n’a pas besoin des autres pour s’aimer sans pour autant être orgueilleux. On sait qui on est, on connait sa propre valeur et on n’a rien à prouver à qui que ce soit. Débarrassé de l’envie de plaire, on peut développer une pensée sereine, en adéquation avec le monde et regarder les autres avec bienveillance, prenant leurs attaques pour ce qu’elles sont : la traduction de leur mal-être.

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