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Comment ignorer les aspects négatifs du travail ?

Analyse sectorielle : Comment ignorer les aspects négatifs du travail ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2022  •  Analyse sectorielle  •  564 Mots (3 Pages)  •  383 Vues

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Selon l'étymologie, le mot travail signifie douleur : son origine est tripalium, qui désigne un outil grâce auquel on pouvait attachait les chevaux pour les ferrer ou des esclaves pour les punir. Même s'ils ne se jugent pas « torturés » au quotidien, les travailleurs ont souvent l'impression que leurs horaires de travail sont désagréables. Par conséquent, les gens ont souvent l'impression que le temps de travail est du temps « perdu », c'est-à-dire que les gens ne peuvent pas l'utiliser selon leurs propres souhaits. Dans la plupart des cas, nous subissons le travail comme une obligation parce que nous devons « gagner notre vie », mais nous utilisons rarement le travail comme une opportunité de satisfaction. Nous acceptons de travailler parce que nous n'avons pas le choix, c'est-à-dire que nous attendons seulement un salaire du travail afin de pouvoir vivre plus ou moins bien. Dans ce cas, la vie signifie se nourrir, se loger et se procurer les biens de consommation nécessaires. Si nous obtenons une promotion, nous pourrons « vivre mieux », ce qui signifie que nous pourrons dépenser plus d'argent. Dans la société contemporaine, ce n'est plus s'appuyer sur la production de choses que la nature ne nous fournit pas pour assurer sa survie, mais s'intégrer à la société marchande et participer à la circulation générale des marchandises. Par conséquent, les gens peuvent oublier que le travail humain est nécessaire parce qu'il existe un déséquilibre entre ce que la nature fournit initialement et ce dont l'homme a besoin. Considérant ce qu'est devenu le travail dans la société de son temps, Marx montre à quel point l'ouvrier en a été privé, alors il ne peut que souffrir : dans un travail devenu hors de lui, l'ouvrier « se nie ». « Il est lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il n'est pas lui ».  Sa vie n'est plus un véritable être humain, il n'est spontané « que dans sa fonction animale ». De ce point de vue, on ne peut qu’envisager vivre mal.  Nietzsche a un point de vue similaire dans la où le travail consommerait une quantité de forces nerveuses réduisant le que l’individu aurait utilisé pour rêver, méditer, exprimer ses sentiments et ainsi réduire tout ce qui fait la valeur de l’existence. Plus tôt dans l’histoire, des théoriciens tels que Thomas More (17ième siècle) exprimaient leurs idées de réorganisation du travail entre tous les hommes afin de réduire le temps de travail quotidien à six heure et ainsi « procurer les ressources nécessaire aux besoins et aux agréments de l’existence ».  On remarque donc qu’il ne s’agit jamais de ne pas travailler du tout mais de trouver un juste milieu qui impliquerait de faire travailler tous les hommes à des durées égales. Enfin il y a l’homme qui ne travail pas et historiquement son statut a changé. En effet de nos jours l’homme qui ne travaille pas est soit au chômage et donc condamné à un « loisir » forcé qui n’est pas forcément agréable ou alors plus rarement l’homme qui ne travail pas est rentier. Au Moyen-Âge c’était les nobles qui ne travaillaient pas tandis que durant l’Antiquité l’homme qui ne travail pas est considéré comme l’homme libre qui se consacre au loisir. Ainsi de nos jours ne pas travailler du tout est avoir une vie moins bonne que celle du travailleur.

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