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Cinq leçons sur la psychanalyse

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Par   •  24 Mai 2019  •  Cours  •  6 463 Mots (26 Pages)  •  684 Vues

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Cinq leçons sur la psychanalyse

Les cinq leçons (prononcées aux USA en 1909) décrivent les différentes étapes par lesquelles Freud est passé pour construire le mouvement psychanalytique. C’est la description chronologique d’une pensée en recherche qui tâtonne, qui formule des hypothèses avant de les corriger ou de les confirmer. La doctrine de Freud n’est donc pas encore complètement élaborée. Il est nécessaire de la compléter à l’aide de notions plus tardives. La compréhension de la psychanalyse est importante car en France          10 000 psychanalystes et sur 13 000 psychiatres et 40 000 psycho 70% utilisent la psychanalyse ou thérapie qui s’en inspirent.[pic 1]

Première leçon

LES PREMIERS TRAVAUX MENES PAR BREUER ET AUXQUELS PARTICIPE FREUD. Ceux-ci portent sur l’hystérie qui se manifeste par une série de troubles physiques (paralysie) et mentaux (absence, confusion). On pensait que cette maladie relevait des troubles du cerveau (peu d’espoir de guérison). Depuis l’Antiquité, certains pensaient que cela pouvait venir d’un choc affectif car les symptômes se développaient d’une façon capricieuse et inattendue. La médecine était impuissante pour soigner ces malades, bq ont été abandonnés par leur thérapeute (on les accusait de simuler…)

On rapporta un jour à Breuer qu’une de ses patientes Anna O. (de son vrai nom Bertha Pappenheim)       symptômes apparus quand elle soignait son père malade       marmonne des mots liés à ses préoccupa. intimes pdt ses états d’absence       ils vont la plonger dans un état second (par hypnose) pour la pousser à raconter ce qui la préoccupait       la cure pour faire parler les patients s’apelle la « talking cure »       elle raconta son histoire et à son réveil, pdt plusi. heures, elle n’était plus hystérique. C’est la première fois que l’on parvenait à faire disparaître des symptômes hystériques (prouve que cela vient d’un choc affectif et que ce n’est pas une simulation).  [pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6]

L’expérience fut généralisée mais les symptômes réapparaissaient        pas le résidu d’un seul choc affectif mais la conséquence de traumatisme répété présentant des similitudes. Il faut que la malade remonte chronolo. la chaîne de ses souvenirs jusqu’au 1er où les symptômes étaient apparus, ceux-ci ne disparaissaient pas entièrement[pic 7]

LES PREMIERES CONCLUSIONS. Les hystériques souffre de conséquences de souvenirs douloureux. (leur vie psychique semble fixée aux tramautismes passés.) En dehors des états d’absence (à l’état normal) ne savait rien de scènes pathologiques (des souvenirs douloureux) et de leur rapport avec ses symp      il y a donc dans l’être humain 2 groupes psychiques l’un conscient, l’autre insconscient.                                                                                                                  [pic 8]

Ce sont les souvenirs douloureux insconscients qui provoquent des symptômes et c’est ce travail de réminiscence ou de prise de cs qui les supprimait. L’inconscient agit sur la vie des malades        il n’est pas inerte ; la prise cs n’est pas elle aussi, sans effet, elle est libératrice[pic 9]

Cela pose plusieurs questions : Si des évène. inconscients pèsent sur la vie des malades, en est-il de même pour l’homme sain ? Qu’est ce qui fait qu’un èvene. douloureux peut devenir inconscient ?                                                                                                                                  Dans toutes les situations, les malades avaient du réprimer une forte émotion au lieu de la laisser s’épancher (la fille ne voulait pas montrer son angoisse au chevet de son père et quand plus tard elle raconte ces scènes, l’émotion refoulée autrefois se libère comme si elle était restée intacte pdt tout ce temps). La prise de cs de ces scènes restait sans effet sur les symptômes si le malade ne libérait pas en même temps l’émotion jadis exprimée. Les hystériques sont donc tombés malades        à cause d’une émotion réprimée et restée coincée dans le psychisme (cette énergie qui ne pouvait pas s’exprimer par le canal habituel débordait sur le système moteur et provoquait des paralysies) [pic 10]

Deuxième leçon

Freud va continuer ses travaux sur l’hystérie avec d’autres médecins comme Charcot ou Janet puis poursuivre seul ses recherches

LE REFOULEMENT. Freud abandonna la pratique de l’hypnose (l’hyponse ne marche que sur les malades les plus suggestibles et elle avait qq chose de mystique qui le dérangeait).                    Il essaya donc d’apprendre de ses malades dans leur état normal. Il chercha à s’instruire de ces malades mais le problème est que le thérapeute ne connaît plus à l’avance les souvenirs qui doivent remonter à la cosncience.                                                                                  Cette nvlle méthode était épuisante car tout se passait comme si il y avait une sorte de résistance du malade à ramener les souvenirs à la conscience. Freud fit l’hypothèse que les forces qui aujourd’hui s’opposent à la réintégration du souvenir dans la conscience SONT AUSSI CELLES qui au moment du traumatisme ont provoqué cet oubli.                                    On se demande quelles sont ces forces : on pourrait penser que prendre cs de souvenir traumatisant c’est le revivre et donc souffrir (l’affectivité se défend).D’autre part l’oubli         mécanisme qui permet d’aller de l’avant, de réessayer là ou il y a eu un échec douloureux (même si c’est à double tranchant car si l’affcetivit ressenti n’a pas été exprimé). Freud va proposer une autre explication.[pic 11]

LA NAISSANCE DU CONCEPT DE SUR-MOI, DU CA ET DU MOI. Dans tous les cas pathologiques observés Freud considère qu’un désir violent a été ressenti et était en complète opposition avec un autre désir, avec des aspirations morales et esthétiques de l’individu. Il y a eu un conflit intérieur et le désir inconciliable est devenu l’objet d’un refoulement (il a été chassé de la cs). Le refou se produit sous la forme d’une exigence morale et a pour fonction d’éviter le malaise qu’aurait provoqué le fait d’accepter le désir.

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