Autrui, pièce maîtresse de mon univers, Michel Tournier
Dissertation : Autrui, pièce maîtresse de mon univers, Michel Tournier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonnonnon • 8 Juin 2017 • Dissertation • 674 Mots (3 Pages) • 5 334 Vues
« Autrui, pièce maîtresse de mon univers », Michel Tournier
L’univers est l’ensemble de tout ce qui existe, de tout ce qui se trouve autour de notre propre personne. Tout élément présent est un composant de ce dernier. Nous vivons parmi tant de corps, vivants ou non, faisant tous partie de cette immensité qui nous encercle, l’univers. Et chaque être, doté de la vie, appartient à une espèce, coexistant les unes parmi les autres. Nous appartenons tous à une race, contenant ses propres divisions. Il y a là un phénomème d’appartenance. Nous autres, les Hommes, sommes des êtres humains. Nous faisons partie d’une énorme lignée d’individus. Des quatre coins du monde, et bien différents qu’ils soient, les êtres humains cohabitent ensemble sur notre Terre bien aimée. Nous vivons entourés par nos semblables, nous vivons avec eux, avec autrui. Nous respirons le même air, du sang coule dans nos veines. Nous sommes tous faits d’os, de chaire et de peau. Et pourtant, nous ne sommes pas égaux, nous nous distinguons les uns des autres, avons notre propre individualité, et par conséquent sommes tous uniques. Et c’est cette diversité qui permet à l’homme d’évoluer dans le temps, où que ce soit. De part cette différence, tout individu joue son propre rôle, que ce soit en tant que personne ou au sein la société. D’un point de vue général, nous avons besoin les uns des autres pour mener à bien notre existence, tel un puzzle constitué par ses multiples pièces. Et pourtant, on ne s’en rend pas forcément compte. Considérer autrui et accepter sa différence n’est pas forcément tache facile. En effet, nous avons tendance à nous poser soi-même comme référence et croire valoir mieux que les autres. Omnibulés par nous-mêmes, les yeux fermés, nous préférons sous-estimer notre prochain et ne le prenons pas assez en compte. Est-il facile d’accepter la différence et l’imperfection? Il n’est pas donné à tout le monde de faire preuve de sagesse et de lucidité afin d’admettre qu’il existe meilleur que soi. De même il n’est pas aisé de tenir compte de l’avis des plus faibles ou des plus démunis. Nous basons souvent notre jugement sur des détails et ne cherchons pas à connaître le fond de chaque individu, ce qui nous empêche d’y trouver une vraie personnalité. Nous avons la prétention de penser se suffire à nous-même et faisons donc abstraction des autres et de ce qu’ils sont. Nous refusons de regarder ailleurs, de peur de nous confronter à la différence. Mais qui sommes-nous? Qui sommes-nous pour prétendre ne rien avoir à apprendre des autres? On ne peut donner le meilleur de nous-même qu’en surpassant notre petite personne et en repoussant nos propres limites. On progresse en se nourrissant d’autrui, en captant les différentes facettes qui se trouvent en chacun. Nous pouvons en absorber les aspects qu’on juge positifs ou au contraire éviter ceux qu’on juge négatifs. Peu importe son physique, peu importe son intelligence, peut importe ses coutumes. Cela ne signifie pas se conformer à quelqu’un, mais s’enrichir grâce aux autres. C’est en se confrontant à son prochain, en l’observant et en essayant de le connaître que l’on sera capable d’acquérir une certaine ouverture d’esprit afin d’avoir une meilleure compréhension de ce monde. Cette
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