Analyse de Schopenhauer
Guide pratique : Analyse de Schopenhauer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lotfi El Haiti • 29 Avril 2018 • Guide pratique • 1 328 Mots (6 Pages) • 769 Vues
EL HAITI Lotfi _ 17/03/2018 Terminale S3
Analyse de texte
Ce texte, ici presenté, d’arthur SCHOPENHAUER, Le monde comme volonté et
comme représentation traite le thème du bonheur et du Désir. Le bonheur peut-il
subsister avec du désir ? tel est la question posé par l’auteur qui va tenter d’y
repondre. SCHOPENHAUER traite du désir, comme une forme particulière du
vouloir. Pour l’auteur désir et volonté ne font qu’un ensemble et ne sont pas
différentiable, ainsi il rejette cette distinction. La notion de conscience est aussi
evoqué par le billet d’un désir qui est la manifestation d’un vouloir lorsqu’elle
investit la conscience. De surcroit, SCHOPENHAUER défend une thése qui selon
lui ne peut aboutir au bonheur : chercher à satisfaire ses désirs conduit l'homme à
être malheureux. Tout d’abord, nous verrons comment l’auteur interprète le désir
comme l’origine de notre malheurs de la première ligne à la ligne sept, puis nous
analyserons l’argumentation et l’affirmation de la thèse de l’auteur de la ligne sept à
la ligne dix.
Tout d’abord, l’auteur pose une définition différente du désir, selon lui le désir
est négatif, et donc ainsi celui qui recherche le désir recherche la négation. De plus,
le désir ne peut etre satisfait et ne sera jamais satisfait selon lui. On remarque aussi
que le désir et le besoin sont tout deux relier par le vouloir.
« Tout vouloir procède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une
souffrance ». En posant cette phrase SCHOPENHAUER explique très clairement
que le vouloir n’est pas différencié du besoin et que les deux finissent par faire
souffrir. On a donc un besoin qui va donner naissance à une privation et ainsi
générer de la souffrance.
On pourrait objecter à cela qu’un désir est toujours l’annonce d’un plaisir à venir,
d’une satisfaction différée. Or, Schopenhauer, nous montre que le plaisir ou la
satisfaction ne peuvent jamais être atteint, que, par sa nature même, le désir la
repousse comme une fin impossible. « la satisfaction y met fin ; mais pour un désir
qui est satisfait, dix au moins sont contrariés. » par cette phrase, on ressent la
souffrance que procure un désir et qui est un horizon sans cesse repoussé. La
satisfaction d’un désir accroît paradoxalement notre manque et, par conséquent,
notre souffrance On pourrait, sur ce point, se demander à quoi bon vivre si tout les
hommes cherchent le bonheur sans jamais l’atteindre et en souffrant en plus ?
L’auteur ne nie pas l’inexistance d’un bonheur pour autant.
On pourrait ici faire une nouvelle objection : qu’importe la durée du désir et de la
satisfaction si cette dernière est surmonté pour toucher un peu le bonheur elle vaut
le coup de souffir un moment. Or, comme annonce SCHOPENHAUER : « Mais
ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent : le désir satisfait fait place
aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est
une déception non encore reconnue ». Non seulement la satisfaction est n’est pas de
long durée mais elle est aussi une illusion : la satisfaction n’est pas tant ce qui met
un terme à un désir, mais ce qui donne naissance à un nouveau désir. On peut dire
qu’un homme satisfait n’en finit pas avec son désir, il se prépare à désirer encore et
toujours. Schopenhauer met aussi en évidence l’attribut qui fait du désir une
souffrance : le désir est sans fin ; il ne connaît en lui aucune limite et ne s’achève
qu’avec la vie elle-même. « La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de
contentement durable et inaltérable ».
Pour finir, l’auteur propose un exemple permettant au lecteur de mieux visualiser la
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