Épicure, Lettre à Ménécée
Fiche : Épicure, Lettre à Ménécée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar feligonza17 • 18 Août 2017 • Fiche • 1 481 Mots (6 Pages) • 1 278 Vues
Épicure, Lettre à Ménécée
L’auteur de cet texte, Épicure, est le fondateur d’une des grandes philosophies de l’antiquité : l’épicurisme.
Épicure, sur cette lettre essaye de convaincre son destinataire que sa doctrine philosophique est la doctrine qui l’amènera vers le bonheur. En effet, en argumentant rhétoriquement, Épicure recouvre toutes les notions de sa doctrine.
Le fondateur de l’épicurisme commence sa lettre en exposant sa thèse : celui qui s’abandonne à la philosophie sera heureux, celui qui philosophe sera sain, la philosophie c’est « la sante de l’âme ». Cependant, il ne parle pas de n’importe qu’elle philosophie, il parle de l’épicurisme. Tout au long de la lettre il parlera des aspects de sa doctrine et du fait que, celui qui les suit, sera heureux. L’épicurisme apporte le bonheur.
Ainsi, nous analyserons tous ces aspects à travers le bonheur. En quoi ces conseils mènent au bonheur selon Épicure ?
Épicure parle premièrement du fait que les épicuriens doivent se méfier des croyances que « la foule » ont des dieux. En effet, selon lui, on peut croire aux dieux mais on ne doit pas croire aux propriétés attribuées par autrui aux dieux. Épicure, parle ici d’une notion fondamentale chez les épicuriens. Le refus à la croyance au destin. En effet, si on croit que les dieux « causent aux méchants les lus grands maux et qu’ils octroient aux bons les plus grands biens » on perd notre notion de liberté d’esprit. On réduit notre pensée à la pensée de l’autre. C’est la privation d’une liberté d’expression. Celle-ci est fondamentale pour quelqu’un qui voudrait atteindre le bonheur. Il ne devra pas être attacher aux croyances d’autrui, il doit avoir ses propres croyances vis-à-vis les aspects transcendantales. On notera bien que les épicuriens préfèrent un refus des dieux.
Ensuite, Épicure parle de la mort. Selon lui, on ne doit pas craindre la mort. Memento mori, souviens-toi que tu vas mourir. En effet, il soutient que la mort n’est qu’une étape nécessaire à la vie des hommes. De plus, celui qui sait qu’il mourra pourra profiter plus des moments éphémères de la vie. Cette idée du profit des moments est très bien reprit par Lucrèce dans sa fameuse phrase : Dum loquimur, fugerit inuida aetas : carpe diem, quam minimum credula postero : pendant que nous parlons, le temps jaloux aura fuit : cueille le jour, en croyant le moins possible au lendemain. Celui qui pourra profiter de chaque moment de la vie sera plus heureux, ainsi, selon Épicure, celui qui assimile la mort sera plus heureux puisqu’il apprécie beaucoup plus sa vie. De plus, cette assimilation apporte avec elle la perte du désir de l’immortalité. Ainsi, on ne pensera plus à l’avenir et on aura plus de temps et plus de tranquillité pour penser au présent et à cueillir le jour.
Finalement, Épicure annonce sa fameuse devise des plaisirs. Épicure soutient que « le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ». Ainsi, les épicuriens ont comme but de vie et comme but ultime la recherche du plaisir. C’est ces plaisirs qui leur donneront le bonheur. Épicure sépare les désirs en trois catégories : les désirs naturels et nécessaires (la faim), les désirs naturels et non nécessaires (l’envie d’un plat raffiné), les désirs non naturels et non nécessaires (le désir de richesse). Épicure soutient que si on cherche les désirs naturels et nécessaires, si on conçoit de temps en temps les désirs naturels et non nécessaires et si on élimine les désirs non naturels et non nécessaires on atteindra le bonheur. En effet on doit être modeste. Avec les désirs on doit être modeste, on doit chercher seulement ce qu’on a besoin. Meden agan, rien de trop.
De plus, Épicure soutient qu’on doit se suffire, en effet, si on se suffit, on pourra être heureux dans n’importe qu’elle situation.
Ainsi donc, Épicure conçoit que le bonheur s’obtient en philosophant. Si on philosophe on sera sage et selon lui, tous les sages suivent sa doctrine. Donc, si on est sage, on suit sa doctrine, on sera heureux. On doit refuser le destin et les dieux, on doit assimiler la mort et on doit recherche les plaisirs nécessaires toute sa vie. Si on suit ces conseils, on atteindra l’ataraxie : la santé de l’esprit et de l’âme.
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même
L’auteur de ce texte était un empereur romain est un fidèle à l’autre
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