Maria Callas / Portrait

MARIA CALLAS

Intro

Maria Callas est une célèbre cantatrice du 20eme siècle surnommée la Bible de l’opéra. Elle est d’origine grecque et a révolutionné l’art de l’opéra dans le monde grâce à sa voix et son jeu de comédienne.

Le talent dès l'enfance

Maria Callas, de son vrai nom Sophie Cecilia Kalos mais plus connue sous l'appellation « la Callas », est une célèbre cantatrice née à New York le 2 décembre 1923. Ses parents, et surtout sa mère, remarquent rapidement que la jeune fille est passionnée de musique et a une voix exceptionnelle. Dès l’âge de huit ans, elle apprend donc le chant à l’école de Washington Heights. Elle participe deux ans plus tard à des concerts organisés par cette école. Elle a l’oreille très musicale, on dit qu’elle peut reproduire des chansons après les avoir écoutées une seule fois. Lorsque ses parents se séparent, sa mère Evangelia Dimitriadou décide de l’emmener en Grèce. Elle réussit à faire entrer sa fille au Conservatoire national grec en mentant sur son âge (elle n’a que 14 ans à l’époque). Grace à un travail très dur et à un timbre de voix particulier, elle arrive à accéder au Conservatoire d’Athènes. Elle a une voix de soprano dramatique ce qui lui permet de débuter sa carrière professionnelle à 17 ans. On parle de soprano dramatique pour une voix capable d’aller du plus aigu au plus grave, donc une voix très étendue et capable d’interpréter des registres très variés avec de grands orchestres. Malgré toute ses qualités, c’est une petite fille ronde et myope qui a des complexes sur son physique. Elle tentera donc d’y échapper par sa voix.

Les début de la réussite

Elle interprète plusieurs rôles dans de petits opéras pendant que la Grèce est occupée par les Allemands et les Italiens lors de Seconde Guerre mondiale. Sa mère a une relation avec un soldat italien durant cette période, et Maria est contrainte de chanter pour lui et ses camarades plusieurs fois. Elle devient rapidement la « prima donna » qu’elle espérait être (prima donna signifie première dame ce qui revient à être la chanteuse principale dans un opéra) . À la fin de la guerre, sa mère et elles sont soupçonnées d’avoir collaboré avec les occupants et Maria décide de rentrer aux États-Unis pour retrouver son père en 1945. Maria Callas en veut beaucoup à sa mère de l’avoir forcé à côtoyer l’occupant. Sa carrière ne décolle pas lorsqu’elle est aux États-Unis. Elle rencontre Giovanni Zenatello qui va lui permettre de travailler en Italie. Elle épouse alors, une fois arrivée là-bas, un homme du nom de Giovanni Battista Meneghini, qui a trente ans de plus qu’elle. L’homme prend en main la carrière de Maria et ils se marient, contre l’avis de leurs familles .  Dès 1949, elle fait un premier triomphe dans «  les puritains » de Bellini, car elle ajoute à sa voix un jeu de comédienne qui a donné une vigueur dramatique au rôle.

Une carrière à son apogée, et un amant sulfureux

À partir de ce moment, sa carrière décolle totalement. Macbeth, Tosca, Scarpia ou encore Norma font partie des opéras et des rôles qu’elle joue à la perfection. 1953 est la grande année, elle enregistre son disque le plus célèbre de « Tosca » et elle fait des efforts considérables pour perdre du poids ( 30 kg en moins de 2 ans passant donc de 90 à 60 kg). Les magazines s’intéressent de plus en plus à elle et à sa vie privée, elle est devenue une star, une diva. La Callas possède un registre étendu, une belle voix avec un timbre original et un grand talent de tragédienne, elle va devenir au fil des années l'une des plus grandes cantatrices du monde. Elle fait, en 1958, la rencontre d’Aristote Onassis, un célèbre armateur grec. Elle tombe éperdument amoureuse de lui. Elle réussit à divorcer de Giovanni en 1959, puisqu’elle souhaite être au plus près d’Aristote (qui lui la considère simplement comme son amante). Leur histoire passionnelle emballe la presse, jusqu’au jour où Aristote a une nouvelle maitresse : la veuve Jackie Kennedy. Maria Callas tente de s’accrocher pour ne pas perdre Aristote,  en vain : il épouse finalement Jacqueline Kennedy en 1968.

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