Un monde sans frontières, "Enfer ou Paradis " ?
Dissertation : Un monde sans frontières, "Enfer ou Paradis " ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lapinlapinlapin • 21 Février 2021 • Dissertation • 897 Mots (4 Pages) • 646 Vues
Un monde sans frontières : « Enfer ? ou Paradis ? »
Pierre Simonin 1G5
Depuis les premiers regroupements d’humains en villages, la création des villes puis des civilisations, jusqu’à la mise en place des Etats modernes, les hommes ont toujours eu la volonté de marquer et de délimiter leurs territoires. D’une simple ligne marquée au sol, à un mur de plusieurs mètres de haut hérissé de fils barbelés, les frontières sont aujourd’hui plus que jamais des lieux de tensions. Certaines sont totalement perméables tandis que d’autres paraissent infranchissables. Suite à la reterritorialisation des Etats de ces dernières années, la Terre a vu se démultiplier le nombre de murs à sa surface et le nombre kilomètres de dyades s’est allongé, ce qui a engrangé de nombreuses tensions. Les situations sont diverses, certains pays possèdent un grand nombre de pays limitrophes comme la Chine qui partage 14 frontières, à l’inverse certaines nations sont enclavées dans un autre Etat, c’est le cas du Lesotho. Omniprésentes, elles n’ont pourtant pas toutes les mêmes rôles. Ainsi, un monde sans frontières, pourrait-il exister ? Serait-ce le paradis ou un enfer pour l’Homme ? Pour répondre à cette problématique loin d’être simple, nous prouverons qu’un monde sans frontières possède d’irréfutables avantages en nous basant sur l’exemple de l’Union Européenne et plus précisément l’espace Shengen. Puis nous montrerons qu’une telle solution à l’échelle du globe présente plus d’une fragilité.
En premier lieu, un monde sans frontières simplifierait les échanges, en effet sans séparations entre pays, les hommes seraient libres de circuler. Dans l’espace Schengen les personnes, marchandises et biens bénéficient de la liberté de circulation. L’accès à un territoire n’est plus restreint, et de multiples acteurs peuvent en profiter. Les travailleurs détachés jusqu’aux firmes transnationales tirent parti de cette absence de séparations. L’économie est simplifiée avec la diminution des taxes douanières par exemple. Dans un second temps, sans frontières les hommes naitraient sans distinction, en effet il y aurait moins d’inégalités à la naissance, chacun étant capable de déplacer pour réussir sa vie. Les hommes auraient moins d’obstacles que sont la discrimination à l’embauche ou de problèmes pour se déplacer avec leur visa. Ainsi la réussite serait à portée de tous sans pour autant négliger la situation sociale de l’individu. Actuellement et à compétences égales, un français a plus de facilités à trouver un logement et un travail qu’un éthiopien en Allemagne par exemple. On peut donc en déduire que sans frontières, la migration serait bien moins dangereuse qu’à l’heure actuelle. En effet les migrants ne prendraient plus autant de risques qu’auparavant, traversées de mers à bord de vétustes bateaux bondés de migrants, tentatives mortelles de passer un mur, comme entre le Maroc et l’Espagne.
Enfin un monde sans frontières décomplexerait les citoyens de chaque Etat, une culture commune pourrait naître avec comme aboutissement des projets transfrontaliers mêlants plusieurs pays à œuvrer ensemble ; c’est déjà le cas au sein de l’espace Shengen avec l’aéroport de Mulhouse-Fribourg-Bâle, à noter que la Suisse ne fait pas partie de l’UE. La mise en place de coopérations entre régions frontalières permet d’unir les peuples.
L’union des peuples étant facilitée par un monde sans frontières, il serait incorrect d’affirmer qu’elle serait universelle. En cause ? Des gouffres culturels sociaux et économiques.
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