Uchronie, première guerre mondiale
TD : Uchronie, première guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ombeline Barreau • 18 Février 2017 • TD • 568 Mots (3 Pages) • 831 Vues
Uchronie – Histoire
« Le 21 février 1916, à 7h se déclenche sur le front nord de la Région Fortifiée de Verdun un déluge de feu. La tactique allemande était simple : l’artillerie écrase la défense sous un feu massif d’obus de tous calibres, puis l’infanterie avance prudemment ; si l’ennemi résiste, on recommence le bombardement. Entre 16h et 17h, les fantassins allemands avancent, soutenus parfois par des lance-flammes qui terrifient les défenseurs, car il en reste, et qui se battent. Si les Allemands ne les réduisent pas rapidement, ils reprennent le bombardement. Avec cette tactique, les Allemands avancent. En quelques jours, ils gagnent entre 6 et 8 km de terrain. Le 24 au soir, la défense française est laminée. « La route de Verdun nous était ouvert », écrira le Kronprinz, le fils du Kaiser Guillaume II qui commande la 5ème armée. Le 25, les Allemands occupent le fort de Douaumont qui défendaient une soixantaine de territoriaux sans ordres et sans liaison.
Côté français, une déroute s’annonce : chemins encombrés par les civils qui évacuent les villages bombardés, soldats et pièces d’artillerie qui battent en retraite, convois divers qui cherchent leur route, ambulances en détresse. La pagaille règne. C’est dans la nuit du 24 au 25 que se joue le destin de Verdun : suite aux recommandations du général de Castelnau, Joffre décide de l'envoi à Verdun de la IIe Armée, qui avait été placée en réserve stratégique, et dont le général Pétain, en poste à Noailles, était le commandant.
Les allemands avançant très rapidement, le camp français décide de changer de plan radicalement. Un nouveau plan fut alors adopté qui consistait à contourner les Allemands pour les prendre par surprise et à revers. Ce plan connu de trois généraux français et bientôt des soldats allait être mit à exécution le 28 février au matin. La IIe armée mise au courant la nuit précédente, part contourner les Allemands situé au nord de Verdun. Le plan était idéal vu la situation urgente. Le responsable de ce plan était le général Castelnau. Les soldats arrivèrent à l’entrée adverse de Verdun mais rien ne se passa comme prévu : ce fut un désastre. La IIe Armée fut entièrement fusillée par les Allemands qui les attendaient. Ils semblaient avoir été mis au courant, mais comment cela était-il possible ? Suites à ces pertes humaines désastreuses, le camp français recula. La IIe armée qui a été anéantis était la seule chance des français de reprendre Verdun et donc de faire reculer l’ennemi. Verdun fut pris par les Allemands et Paris les jours suivants.
La France demande alors l’armistice le 15 mars, suite aux pertes effroyables. Mais une question restait en suspens : comment la IIe armée avait-elle être pu décimée si rapidement alors que le plan était resté secret ? Il n’y avait qu’une seule possibilité, une personne avait vendu le plan aux adversaires. Seuls trois généraux étaient au courant de ce plan, le traître était donc parmi eux. Les Allemands ayant gagnés la guerre posèrent leurs conditions dont la principale : la France devait être coupée en deux. La situation de la France rendait l’enquête concernant la trahison difficile.
Mais après quelques mois de recherche, le 11 novembre 1916, le général Pétain venait d’avouer avoir vendu le plan des français aux allemands contre une énorme somme d’argent qui aurait pu lui permettre de faire libérée son épouse en Allemagne…
BARREAU Ombeline 1ère 4
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