Synthèse d'EMC
Synthèse : Synthèse d'EMC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vincent18092003 • 21 Février 2021 • Synthèse • 2 182 Mots (9 Pages) • 556 Vues
Introduction
● Inégalités de la vie quotidienne prennent leur racine dans l’éducation et la scolarisation des enfants
● École mixte depuis 1970 ->si la mixité n’entraîne pas pas automatiquement l’égalité elle y contribue toutefois
● Elle se développe dans les années 1960 et est rendue obligatoire à tous les niveaux d’enseignement avec la loi Haby du 11 juillet 1975.
● Égalité entre les femmes et les hommes =« grande cause nationale »mais référent égalité ?profs formés ?sanction ?
● Anecdote lois pantalon 2007
● « L’égalité des filles et des garçons constitue pour l’Éducation nationale une
obligation légale et une mission fondamentale. Réalisée dans les faits depuis que les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, la mixité scolaire ne recouvre pas pour autant une situation d’égalité entre les filles et les garçons. Trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons. L’éducation à l’égalité est une condition nécessaire à l’évolution des mentalités. »(site du ministère de l’éducation nationale)
Pourquoi ces inégalités persistent-elles encore au sein d’une société qui clame pourtant son adhésion aux valeurs d’égalité entre individus ?
que peut l’école pour lutter contre les inégalités femmes- hommes?
I-Une égalité en progrès
● « Pour l’instruction des femmes ,le grand siècle est le vingtième » 624 étudiantes en 1900 ,520 000 en 1990
● La mixité permet de favoriser l’égalité des chances entre filles et garçons et d’atténuer les discriminations dans le domaine de l’éducation mais aussi de combattre les stéréotypes et préjugés
● Une des missions actuelles de l’Ecole est de lutter contre les inégalités femmes-hommes, mais ce ne fut pas toujours le cas. Les lois Jules Ferry de 1881 et 1882 rendent l’instruction obligatoire et gratuite pour tous, mais filles et garçons ne reçoivent pas le même enseignement. Les filles sont préparées à leurs devoirs de mère et d’épouse, les garçons à leur rôle de citoyen et de travailleur. Il faut attendre 1930 pour que les programmes, horaires, dénominations et diplômes soient les mêmes pour filles et garçons.
● Les compétences nécessaires pour lutter contre les stéréotypes et les discriminations font désormais partie des 10 compétences que les enseignants doivent acquérir au cours de leur formation.
● La mixité scolaire n’a pas été mise en œuvre dans un souci d’égalité entre les filles et les garçons, mais davantage pour des questions de gestion face à la démocratisation scolaire. Ce n’est qu’en 2005, avec la loi d’orientation et de programmation pour l’avenir de l’école, que la mixité est associée au principe d’égalité
● Rapport « filles et garçons sur le chemin de l’égalité » 2018 ministère de l’éducation
II-Une égalité qui reste à construire
● Les filles et les garçons reçoivent un enseignement considéré comme identique mais quant est-il réellement.
● Dans le système éducatif c’est un défi même si les inégalités ont été fortement réduites au cours du 20eme siècle
● Très tôt à travers les couleurs les activités les enfants sont éduqués à des comportements normés et l’enfant comprendra donc que certains objets de ne lui sont pas destinés et il apprendra ainsi ce qui est assigné au masculin et au féminin (rouge à lèvre /ballon )
● Rôles genrés/sexués prédéterminés
● Filles =meilleure réussite à l’école (durée ,niveau ,diplôme,taux de réussite)selon les
sociologues Christian Baudelaire et Roger Establet dans Allez les filles! Mais sous représentées dans les filières prestigieuses et ont plus de difficultés dans les trajectoires professionnels (chômage,emploi précaire ,temps partielles
● Hommes et femmes bien qu égaux en droits et en devoirs en France restent inégaux dans les faits :les femmes sont plus victimes de violences, accèdent moins au pouvoir (politique, mais aussi au sein des entreprises), s’occupent davantage des tâches ménagères, etc. Cette inégalité de fait s’explique en grande partie par les stéréotypes que nous continuons à avoir : une fille est douce et maternelle, alors qu’un garçon est fort et ambitieux. Ces stéréotypes peuvent cloisonner filles et garçons dans des comportements attendus par la société
● Même si l’école n’est qu’une partie de la réponse, elle a un rôle important à jouer pour lutter contre les stéréotypes sexués, ce qui a été affirmé dans plusieurs documents : les programmes d’Enseignement Moral et Civique, le Code de l’Education, la Convention Interministérielle pour l’égalité des filles et des garçons et des femmes et des hommes dans les établissements scolaires 2013-2018 et d’autres encore.
● A première vue, on peut penser que les filles réussissent mieux leur scolarité que les garçons : elles redoublent moins que les garçons, quel que soit leur milieu social (9% sont en retard scolaire à la rentrée en 6e en 2015, contre 11% des garçons) ; en CM2, 83% des filles contre 77% des garçons maîtrisent les compétences du socle commun en français ; seules 17% des filles contre 27% des garçons n’obtiennent pas un baccalauréat. Mais ces proportions s’inversent quand il s’agit de matières scientifiques : en CM2, 73% des garçons maîtrisent les compétences du socle en sciences, contre 69% des filles. Ces disparités de performance se retrouvent dans les choix d’orientation : ainsi les filles sont sur-représentées dans les filières littéraires, sociales et artistiques (elles représentent 79,5% des lycéens passant un bac littéraire, 85 % des étudiants en filières universitaires en santé-social) alors que les garçons occupent majoritairement les études scientifiques (83,4% des lycéens en STI2D -Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable- sont des garçons, tout comme 84% des étudiants en sciences de l’ingénieur). Alors que certains pourraient y voir de simples différences d’appétences, des sociologues comme Nicole Mosconi mettent en avant le rôle des
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