Stratégie indirect / Fred Fish et la société Larmor,
Commentaire de texte : Stratégie indirect / Fred Fish et la société Larmor,. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Etienne Lamy • 17 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 1 085 Mots (5 Pages) • 320 Vues
Après la fusion de Fred Fish et la société Larmor, l’entreprise connait une baisse de ses ventes et hausses du prix du carburant, elle doit limiter sa prise de poissons suite au règlement européens.
Du à cela Sea Fish décide de renouveler sa stratégie en faisant évoluer son entreprise.
Elle arrête l’activité de pêche qui n’est pas assez rentable et souhaite se lancer vers la production produits alimentaire surgelés. C’est un domaine d’activité prometteur au vu des quelques entreprise qui ceux partages ce large marché.
L’entreprise Sea Fish and Food va investir 15 millions d'euros pour se doter d’une nouvelle usine d'un peu plus de 10 000m2 sur une zone industrielle proche de Boulogne-sur-Mer. Les actionnaires apporteront 4 millions d'euros, le reste de l'investissement sera financé par emprunt bancaire (8 millions) et par une subvention européenne d'équipement de 3 millions. Les actionnaires sont convaincus du bien-fondé de l'investissement et attendent dans les années à venir une augmentation substantielle des dividendes. La société conservera ses deux sites actuels de production dans la zone portuaire de Capécure, en plein cœur de Boulogne. Spécialisés l'un dans le frais, l'autre dans le surgelé, pour Sea Fish and Food, qui détient environ 12 % du marché des produits de la mer surgelés en France, l'objectif est de disposer d'une capacité accrue de production et de se tourner vers les produits préfrits et cuisinés. Il s'agit également de se conformer aux mesures sanitaires adoptées en mai 2013 par la Commission européenne, mesures visant à un meilleur respect des normes de santé et de sécurité sanitaire dans l'ensemble de la filière agroalimentaire. Implantée sur cinq hectares, la nouvelle unité accueillera les trois lignes actuelles de tranches surgelées situées à Boulogne, ainsi qu'une nouvelle ligne qui pourra produire des tranches panées crues et des produits préfrits.
L'entreprise annonce une dizaine de créations d'emplois, notamment dans l'encadrement ; les 130 autres personnes affectées à la nouvelle usine seront transférées des sites existants. La relative faiblesse des créations d'emplois sera compensée par un intéressement salarial ; il est prévu une augmentation des salaires si l'activité génère une valeur ajoutée satisfaisante. Les salariés de l'entreprise font état de leur soulagement car l'activité traditionnelle de l'entreprise est en perte de vitesse. Dans une région sévèrement touchée par le chômage, tout nouveau projet est accueilli avec espoir.
La nouvelle ligne aura une capacité de 15 000 tonnes. Mais l'objectif global, en termes de production, sur le nouveau site, est de monter progressivement à 20 000 tonnes. La construction du bâtiment sera achevée à la fin de l'année et la nouvelle ligne sera installée au début de l'année prochaine. Quant au transfert des trois lignes existantes, il devrait intervenir dans la foulée. L'espace dégagé par les trois lignes permettra de mettre l'ancien site aux normes en vigueur, en particulier avec la systématisation de la marche en avant (organisation des opérations de fabrication visant à ce que le produit devienne de plus en plus sain au fur et à mesure de ses transferts aux différentes étapes du processus de production). La production de beignets, le traitement des céphalopodes (seiches, encornets, calamars) et le reconditionnement resteront dans cette unité, qui est aussi destinée à accueillir des activités de diversification. C'est le dernier site qui doit être mis en conformité avec la directive européenne, puisque Sea Fish and Food avait déjà investi 7 millions d'euros pour se doter d'un bâtiment aux normes européennes pour traiter le poisson frais et changer également le design de ses boîtes d'emballages. Ainsi
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