Savonarole étude de cas

Savonarole étude de cas

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       Peut être la figure la plus controversée de l’Histoire dominicaine, Jérôme Savonarole ( ou Girolamo Savonarola), fut né en 1452 à Ferrare, une ville Italienne en Emilie-Romagne, dans une famille riche et socialement proéminente. Suite à la mort précoce de son père, il a été élevé par son grand-père paternel Michel Savonarole. Médecin, Michel Savonarole fit assez d'argent pour superviser les études de son petit-fils, qui s'est vite intéressé à la philosophie d’hommes comme Platon, Aristote ou Thomas d’Aquin.

En 1468, Savonarole commence à poursuivre ses études dans une école publique dirigée par Battista Guarino, fils de Guarino da Verona, où il recevra son introduction aux classiques ainsi qu'à la poésie et aux écrits de Pétrarque, père de l'humanisme.

Savonarole commence à écrire des poèmes, décrivant ses idéologies concernant l'état de l'Église et du monde. En 1462, il écrit De Ruina Mundi, dénonçant l'avilissement de la société et

l'ascendant de la luxure et de l’impiété.

Pendant cette époque, il y a une légende selon laquelle le jeune

Jérôme est tombé amoureux d'une belle jeune femme, Laudomia Strozzi. Ayant rejeté sa proposition de mariage, cette réprimande l'a supposément aigri contre les femmes.

        En 1475, il quitte Ferrare pour rejoindre Bologna, et entre au couvent Saint-Dominique. Comme il l'a dit dans sa lettre d'adieu, il voulait devenir “chevalier du Christ”. Après son ordination, ( qui a certainement eu lieu en 1480), il a été envoyé prêcher dans sa ville natale de Ferrare.[pic 2]

        Après plusieurs années, il est devenu connu pour sa prédication d'une prophétie qui annonçait la venue d'un déluge biblique et d'un nouveau “Cyrus” du nord qui réformerait l'Église. En 1489, Savonarole, devenu désormais un grand prêcheur célèbre, fut appelé à Florence, peut-être à la demande de Lorenzo de Medici, qui voulait quelqu'un de puissant à ses côtés pendant la lutte politique de l'époque. Ici, il devient de plus en plus puissant.

Il organisa les jeunes enfants en groupes pour rassembler des objets livres profanes à brûler, et il conduit publiquement plusieurs grands feux de camps pour détruire ces “vanités”. Parmi ces objets culturels figuraient des peintures importantes, comme celles de Botticelli ou d'autres artistes influents. Selon lui, le seul art approprié était l'art biblique, produit pour aider les chrétiens analphabètes à comprendre la Bible.

Très vite, des tensions ont commencé à monter entre lui et le pape Alexandre VI. Le pape lui demanda de modérer le ton de ses sermons (ayant insulté certaines de ses croyances), puis il demanda au prêcheur de venir le rejoindre. Savonarole protesta qu'il serait suicidaire d'aller à Rome, car il était de plus en plus en danger.

Les dirigeants de la ville se sont retournés contre lui,  et l'un des nombreux partis politiques a pris l'initiative d'aider la cause du pape. Ils ont attaqué le couvent, et ils l'auraient entièrement brûlé si Savonarole n'était pas venu de son propre accord, se rendant à eux.

En mai 1498, Savonarole et deux de ses plus fidèles amis furent attachés au bûcher et brûlés vifs sur la place de la ville. Cependant, certains de ses partisans ont continué à diffuser son message, et il est rapidement devenu martyrisé par le public comme étant un homme bon et gentil.

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