Que reste-t-il de la notion d’humanité après de nombreux actes inhumains tels que les génocides ?
Étude de cas : Que reste-t-il de la notion d’humanité après de nombreux actes inhumains tels que les génocides ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léandra Pires • 3 Décembre 2021 • Étude de cas • 1 802 Mots (8 Pages) • 460 Vues
Que reste-t-il de la notion d’humanité après de nombreux actes inhumains tels que les génocides ?
Introduction : La violence fait partie intégrante de la vie des hommes. En effet, depuis de nombreux siècles, les hommes font usage d’actes de violence de plus en plus brutaux et les justifient par des idéologies diverses. Par ces faits nous pouvons alors nous demander s’il reste une humanité aux hommes faces à ces actes d’une extrême cruauté. Pour cela nous nous basons sur l’exemple des génocides des Juifs et des Tsiganes lors de la 2ème guerre Mondiale (1939-1945) ainsi que celui des Tutsis au Rwanda (1994). Premièrement nous évoquerons une forte violence qui réside depuis plusieurs générations dans la vie des hommes puis nous étudierons la nature de l’homme afin de déterminer si l’usage de la violence est inévitable de par sa nature.
I. Une forte violence depuis plusieurs générations
L’humanité se traduit par nature humaine, par le fait que tout être humain est doué de raison. Selon Sartre dans L’existentialisme est un humanisme, “L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise”. Cependant, depuis son existence, l’homme à, à de nombreuses reprises, eut usage de la violence afin de soumettre, contraindre quelqu’un ou pour obtenir quelque chose. En effet, ces actes, justifiés par la guerre, existent depuis toujours avec par exemple la tuerie entre Romulus et Remus ou encore le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572. Ces actes perdurent dans notre société notamment avec les colonisations, la 1GM, la 2GM ou plus récemment, le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Cependant, ces violences prennent une tournure de plus en plus barbare et cruelle de par les techniques de guerre utilisées comme par exemple l’extermination de masse, la déshumanisation ou encore diverses tortures. On appelle cela un génocide, terme pour la première fois employé par Lemkin en 1944 suite au génocide des juifs principalement, lors de la 2GM. Suite à cela s’instaure la notion de crime de guerre. Il a été défini pour la première fois en 1945 au le tribunal de Nuremberg chargé de juger les criminels nazis. On entend par « crimes de guerre » violations graves du droit international humanitaire commises à l’encontre de civils ou de combattants ennemis à l’occasion d’un conflit armé international ou interne, violations qui entraînent la responsabilité pénale individuelle de leurs auteurs. [Conventions de Genève et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI)]
[Le génocide rwandais est le dernier génocide perpétué au 20e siècle. Dès l'époque coloniale, la différence entre les deux ethnies, celles des Tutsis et des Hutus se creuse. Mets colonisateur belge appuie sur la différence des deux peuples et se servent des Tutsi pour faire gouverner le pays. Lors de l'indépendance du Rwanda en 1962 les Hutus reprennent le pouvoir Provoquant ainsi l'exil de nombreux Tutsis. En 1990 les tutsis commencent une rébellion envers le gouvernement est déclenché par la suite une guerre civile. Le 7 avril 1994 marque le début du génocide des Tutsis Lorsque l'avion du président Hutu est abattu en plein vol. Se déclenche alors le massacre des Tutsis et des opposants des opposants hutus, massacre qui se fait systématiquement comme si c'était logique, dans tous les pays. Plus de 800 000 personnes sont tuées en 3 mois.]
On peut justifier ces nouvelles techniques de guerre de par l’évolution de notre société
Tout d’abord, une guerre est une situation conflictuelle entre deux ou plusieurs Etats avec ou sans lutte armée. Elle est soumise à des lois depuis l’instauration d’un droit de la guerre fixé lors de la convention de Genève. Il s'inscrit dans la tradition de guerre juste, jus ad bellum de Saint-Augustin, le jus in bello de saint Thomas d'Aquin puis le jus post bellum qui indique que la situation après-guerre doit être meilleure qu'avant et les conditions de paix doivent être équitables.
Le changement des sociétés modifie les manières de faire la guerre
En effet, les conflits et les guerres sont de plus en plus violents. Nous pouvons le constater de par les bilans des victimes. Pour la Shoah le bilan est d’environ 5 185 000 de victimes tandis que pour les Tutsis le bilan est d’environ 1 000 000 de victimes. 2 + les actes envers les juifs et les Tsiganes ainsi que les Tutsi sont d'une violence inouïe. En effet, les premiers camps de concentration puis d'extermination se créent lors de la Seconde Guerre mondiale envers les Juifs en majorité, pratiquant toute sorte de torture telle que le travail forcé, le viol... L'extermination de masse perpétrée par le régime nazi à l'encontre des Juifs, des Tsiganes et des homosexuels, constitue un degré de barbarie sans équivalent dans l'histoire de l'humanité, dans la mesure où tout a été rigoureusement, rationnellement et méthodiquement organisé en vue d'une efficacité d'exécution optimale.
Du point de vue des tutsis, l'auteur Boubacar Boris Diop nous montre la violence des hutus envers les Tutsi dans son livre Murambi le livre des ossements. Il nous dit alors que les hutus n'ont aucune pitié pour les Tutsis, qu'ils n'hésitent pas allez tuer à coup de machette dans la tête peu importe leur âge. L'ampleur du massacre et la cruauté des actes en font l'un des génocides les plus monstrueux du 20e siècle.
II. La guerre est-elle inévitable de par la nature de l’homme ?
Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe
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